Club Coffee réclame une enquête sur les pratiques anticoncurrentielles de Keurig Green Mountain de la part du Bureau de la concurrence du Canada English
Club Coffee et ses partenaires demandent au gouvernement fédéral d'intervenir
afin de préserver la saine concurrence et l'ouverture du marché canadien du
café en format individuel de type K-cup
OTTAWA, le 13 nov. 2014 /CNW/ - Club Coffee a déposé une plainte officielle auprès du Bureau de la concurrence du Canada demandant une enquête fédérale sur les pratiques du géant du café, Keurig Green Mountain. Club Coffee exhorte le Bureau à protéger les consommateurs canadiens de la stratégie monopolistique qu'applique Keurig au marché du café, du thé et des autres boissons chaudes en format individuel de type K-cup, en vogue actuellement. La plainte suit de près la poursuite engagée par l'entreprise, dans le cadre de laquelle elle réclame 600 millions de dollars au géant de l'industrie.
M. John Pigott, chef de la direction de Coffee Club, une entreprise basée à Toronto, a annoncé le dépôt de la plainte aujourd'hui lors d'une allocution à The Economic Club of Canada, à Ottawa. M. Pigott a notamment mentionné que « Keurig cherche à séduire les investisseurs au détriment des consommateurs de café. Les Canadiens savent que nous avons droit à un marché ouvert offrant un vrai choix. Que nous avons droit à l'innovation. Et, en tant que Canadiens, nous avons des recours judiciaires qui nous permettent d'agir. »
Depuis l'expiration de brevets importants de Keurig en 2012, Club Coffee s'est taillée une place enviable sur le marché du café en format individuel, qui connaît une croissance phénoménale, en répondant à la demande des clients, qui exigent choix, valeur et innovation. Après le succès de ses sachets de café à fond souple pour systèmes d'infusion de marque Keurig, Club Coffee se prépare à dévoiler dans quelques semaines le premier sachet de café entièrement compostable au monde, conçu pour répondre aux normes municipales sur les déchets organiques. M. Pigott a également souligné que la concurrence a amené des économies importantes pour les Canadiens, qui paient en moyenne 40 % de moins pour chaque sachet individuel de café produit par Club Coffee que pour les produits sous licence de Keurig et autres produits équivalents sur le marché.
La plainte déposée par Club Coffee auprès du Bureau de la concurrence souligne notamment la stratégie de Keurig à l'égard des nouveaux systèmes d'infusion, qui visent à empêcher les consommateurs d'utiliser le café, le thé ou les boissons de leur choix, comme ceux produits par ses concurrents, dont Coffee Club. M. Pigott a aussi parlé des efforts de Keurig pour faire signer des ententes d'exclusivité aux fabricants et aux détaillants, ce qui a pour effet d'éliminer complètement le choix pour les consommateurs. « La valeur en bourse de Keurig a monté en flèche grâce à cette stratégie, atteignant 25 milliards de dollars US. Les analystes attribuent en grande partie cette croissance à la stratégie de monopole de Keurig. Et il n'y a pas de doute, ceux qui paient, ce sont les consommateurs canadiens, chaque fois qu'ils boivent un café le matin », a-t-il ajouté.
L'allocution a en outre attiré l'attention sur la campagne Free The Bean que mène Coffee Club dans les médias sociaux. Organisée en collaboration avec d'autres entreprises canadiennes novatrices de l'industrie du café, dont Granville Island Coffee de Vancouver et Jumping Bean Coffee de St. John's, la campagne permet aux Canadiens d'inciter le gouvernement fédéral à agir afin de préserver l'ouverture du marché et la saine concurrence.
M. Jeff LeDrew, chef de la direction de Jumping Bean Coffee, établie à St. John's, s'est joint à M. Pigott pendant son allocution pour souligner que « si personne ne s'oppose à Keurig, les Canadiens n'auront plus la possibilité d'utiliser des sachets de café compostables pour système d'infusion Keurig. Pensez également à tous les emplois potentiels qui seront perdus. Le gouvernement doit agir. »
M. Darren Footz, chef de la direction de l'entreprise Granville Island Coffee de Vancouver, a ajouté : « Nous voyons déjà les effets de la stratégie de Keurig sur nos services de distribution de café en entreprise. Certains de nos clients n'ont tout simplement pas le droit de faire affaire avec nous. Peut-on dire qu'il s'agit là d'un libre marché? »
Grâce à la campagne Free The Bean, plus de 1 000 consommateurs ont déjà utilisé le site www.FreeTheBean.ca, Twitter ou Facebook pour montrer aux membres du gouvernement qu'ils tiennent à leur choix et à la saine concurrence. En réponse au succès de la campagne, M. Pigott a fait remarquer que : « À l'instar de tous les autres produits pour lesquels ils ont un choix limité ou inexistant, les consommateurs font savoir au gouvernement qu'il doit empêcher ce géant de l'industrie d'utiliser des moyens déloyaux pour leur soutirer davantage d'argent. »
M. Pigott croit que le gouvernement Harper réagira favorablement à la campagne : « Le gouvernement se penche actuellement sur certains enjeux ayant une incidence directe sur le portefeuille des consommateurs, comme les frais d'itinérance et les frais liés aux factures papier exigés par les entreprises des télécommunications. Nous pensons qu'il pourrait faire de même ici. »
SOURCE : Club Coffee
Demandes de renseignements des médias: Linda Smith, [email protected] , 416-457-1814; Audrey Leduc, [email protected], 647-633-8705
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