Collision avec le relief d'un Airbus A320 d'Air Canada à l'Aéroport international Stanfield, Halifax (Nouvelle-Écosse) English
OTTAWA, le 30 mars 2015 /CNW/ -
L'événement
Le 29 mars 2015 vers 0 h 40, un Airbus A320 assurant le vol ACA 624 d'Air Canada qui effectuait un vol régulier entre l'aéroport international Lester B. Pearson de Toronto (Ontario) et Halifax (Nouvelle-Écosse) est entré en collision avec le relief à quelque 1100 pieds du seuil de la piste 05, avant de s'immobiliser environ 1100 pieds plus loin sur la piste. À bord se trouvaient 133 passagers et 5 membres d'équipage. Tous les occupants sont parvenus à sortir de l'aéronef. Vingt-cinq personnes ont été transportées à l'hôpital pour obtenir des soins.
Données factuelles
L'impact initial a été important et a lourdement endommagé l'aéronef. Le train d'atterrissage principal s'est séparé et le revêtement inférieur de l'aéronef a subi des dommages importants (le fuselage et les ailes). Pendant l'impact, l'aéronef a percuté une antenne du radiophare d'alignement - qui fait partie du système d'atterrissage aux instruments - puis a repris l'air en se dirigeant vers l'avant sur la piste 05. Une importante zone de débris s'étend de l'antenne du radiophare d'alignement au seuil de la piste.
Au cours du premier jour sur le site de l'accident, les enquêteurs du Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) ont documenté l'épave, les marques d'impact et la zone de débris. L'enregistreur de la parole dans le poste de pilotage (CVR) et l'enregistreur des données de vol (FDR) ont été récupérés de l'aéronef et ont été envoyés au Laboratoire d'ingénierie du BST à Ottawa (Ontario).
Les travaux de l'équipe d'enquête
L'équipe d'enquête est dirigée par Doug McEwen, enquêteur désigné. M. McEwen travaille au BST en qualité d'enquêteur depuis 18 ans. Pour cette enquête, il est appuyé par des experts en exploitation de vol, en contrôle de la circulation aérienne, en météorologie, en structures d'aéronef, en systèmes d'aéronef, en moteurs d'aéronef et en performance humaine.
Si certains de ces experts proviennent du BST, les organismes suivants apportent également leur aide : Transports Canada (TC), NAV CANADA, la Gendarmerie royale du Canada, Airbus, ainsi que le Bureau d'Enquêtes et d'Analyses de la France. Cela fait partie du processus normal d'une enquête, car ces experts jouent un rôle clé en aidant l'équipe à découvrir et à comprendre tous les facteurs sous-jacents susceptibles d'avoir contribué à l'accident.
Liste de surveillance
Bien qu'une analyse plus poussée soit nécessaire, cet accident présente certaines caractéristiques propres aux accidents à l'approche et à l'atterrissage, enjeu qui figure sur la Liste de surveillance du BST.
Prochaines étapes
L'enquête se poursuit et les prochaines étapes comprendront
- le relevé du site d'impact et de l'épave;
- l'examen et photographie continus de l'épave;
- le déplacement de l'aéronef de la piste afin de rétablir les activités normales;
- la collecte des enregistrements de la parole et des données du contrôle de la circulation aérienne;
- les entretiens avec des témoins;
- la collecte des renseignements météorologiques;
- la collecte des renseignements opérationnels sur l'aéronef;
- l'examen préliminaire des enregistrements au laboratoire du BST afin d'appuyer les enquêteurs sur le terrain;
- la détermination des parties de l'épave devant faire l'objet d'un examen plus approfondi;
- l'examen plus poussé se fera au laboratoire du BST.
Communication des lacunes de sécurité
Si l'équipe d'enquête met au jour des lacunes de sécurité présentant un risque immédiat, elle les fera connaître immédiatement pour qu'on puisse y remédier rapidement afin que la sécurité du réseau de transport aérien s'en trouve améliorée.
Les renseignements fournis sont de nature factuelle; ils ne comprennent aucune analyse. L'analyse de l'accident et les conclusions du Bureau seront exposées dans le rapport final. L'enquête se poursuit. |
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements maritimes, de pipeline, ferroviaires et aéronautiques. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
SOURCE Bureau de la sécurité des transports du Canada
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