Collusion et corruption à l'Hôtel de ville - « Pour rétablir la confiance : Québec doit nommer un commissaire à l'éthique pour Montréal !» - Louise Harel
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VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE25 oct, 2012, 12:08 ET
MONTRÉAL, le 25 oct. 2012 /CNW Telbec/ - « Le premier signal de Québec dans la lutte à la collusion et à la corruption à Montréal et dans les villes de 500 000 habitants et plus doit être la nomination d'un commissaire à l'éthique avec des pouvoirs de sanction et d'enquête. Ce commissaire à l'éthique doit être nommé dès maintenant », a déclaré Mme Louise Harel, chef de l'Opposition officielle et chef de Vision Montréal. À cet effet, Mme Harel a écrit à M. Sylvain Gaudreault, ministre des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire afin que le gouvernement du Québec agisse sans délai.
À l'instar de Toronto, le commissaire à l'éthique pourra considérer les agissements des élus, des employés et des fournisseurs de la Ville. « L'indignation des Montréalais est à son comble et nous ne pouvons laisser perdurer ce découragement et ce sentiment d'impuissance. La nomination d'un commissaire à l'éthique sera un premier pas en vue de rétablir la confiance des citoyens en leur institution publique », a conclu la chef de l'Opposition.
Voici des extraits de la lettre envoyée au ministre plus tôt aujourd'hui :
Au moment où les arrestations et les allégations de corruption constituent les principales actualités politiques montréalaises, je vous demande d'agir sans délai pour insuffler un élan nouveau à l'administration municipale montréalaise et redonner confiance aux Montréalais envers leur Hôtel de ville et leurs élus.
La nomination d'un Commissaire à l'éthique et à la déontologie à la Ville de Montréal, ayant des pouvoirs d'enquête et de sanctions, et dont le mandat couvrira les élus et les employés de la Ville de Montréal ainsi que les contractants qui font affaires avec la Ville, doit être considérée de toute urgence par le Gouvernement du Québec.
Indépendant et impartial, le Commissaire à l'éthique et à la déontologie sera l'un des points d'appui et la première étape dans une série de dispositions législatives et de mécanismes pour contrer la collusion et la corruption dans l'administration montréalaise.
Je vous rappelle, Monsieur le ministre, que l'entrée en poste d'un Commissaire à l'éthique était l'une des principales recommandations du rapport du Groupe de travail sur l'éthique dans le milieu municipal (rapport Gagné - rendu public en 2010). On y affirmait que « [l]a protection de la confiance des citoyens envers la municipalité et les élus doit reposer sur des mécanismes de surveillance adéquats qui auront un effet dissuasif et correctif sur des actes porteurs de conséquences négatives pour les individus et les collectivités ».
À cet effet, le Groupe de travail, présidé par M. Florent Gagné, recommandait, notamment pour Montréal, la nomination d'un Commissaire à l'éthique et à la déontologie « afin de traiter les plaintes ayant trait à des manquements au code d'éthique et de déontologie par des élus municipaux ».
SOURCE : VILLE DE MONTREAL - CABINET DE LA CHEF DE L'OPPOSITION OFFICIELLE
Militza Jean
Attachée de presse
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