Comité de modernisation de l'industrie de la récupération et du recyclage - Des actions rapides et concrètes pour la mise en œuvre d'un programme de soutien financier de 4,6 M$ à l'intention des centres de tri
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Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques16 juil, 2018, 17:56 ET
QUÉBEC, le 16 juill. 2018 /CNW Telbec/ - Moins de deux semaines après sa création, le comité de modernisation de l'industrie de la récupération et du recyclage a déjà tenu deux séances de travail qui ont notamment servi à convenir des modalités d'un programme d'aide financière de 4,6 M$ afin de soutenir rapidement la filière québécoise de la récupération et du recyclage.
L'aide financière accordée permettra d'assurer le maintien à court terme des activités des centres de tri de matières recyclables, de favoriser l'économie circulaire locale et de minimiser les risques liés aux fluctuations des marchés d'exportation en encourageant les ententes à moyen et à long termes.
Le programme, qui est échelonné sur 24 mois, permet d'accorder une aide financière non remboursable pouvant atteindre 500 000 $ par centre de tri admissible, et ce, selon le tonnage de certaines matières vendues (papiers et plastiques dont la valeur de vente a fortement diminué au cours des derniers mois). D'ici la fin de juillet 2018, les centres de tri qui souhaitent obtenir ce soutien financier, qui vise les quantités de matières traitées et vendues entre janvier et juin 2018, pourront soumettre une première demande.
Le programme permettra également d'appuyer une démarche visant à mieux aligner les produits proposés par les centres de tri bénéficiant de l'aide financière avec les besoins du marché. Ainsi, des caractérisations aléatoires de la matière seront effectuées, des cibles de taux de contamination de la matière seront rapidement déterminées et les centres de tri qui n'atteignent pas ces seuils devront mettre en œuvre des mesures concrètes pour y parvenir.
C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Mme Isabelle Melançon, de concert avec la présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC, Mme Sonia Gagné, ainsi qu'avec les coprésidents du comité de modernisation de l'industrie de la récupération et du recyclage, Mme Louise Hénault-Éthier et M. Marc Olivier.
Citations :
« Notre industrie de la récupération et du recyclage est en développement dans un contexte mondialisé. Cela la rend vulnérable aux fluctuations du marché et lui impose une nouvelle agilité, pour revoir ses pratiques de manière durable. L'aide financière que nous annonçons aujourd'hui nous permettra de prendre les décisions qui s'imposent pour assurer la pérennité de cette industrie et nous donnera les moyens de favoriser une économie circulaire de la matière recyclée au Québec. Je tiens à saluer la rigueur du comité de modernisation et à lui réitérer mon entière confiance pour la suite des choses. Ensemble, poursuivons nos efforts pour améliorer la gestion de nos matières résiduelles. Il en va de notre qualité de vie et de celle des générations qui nous suivront. »
Isabelle Melançon, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
« Ce nouveau programme s'ajoute à un ensemble de moyens que nous mettons en œuvre pour soutenir les acteurs de la filière de la récupération et du recyclage au Québec. Nous nous assurons ainsi que les centres de tri puissent profiter d'une marge de manœuvre pour diminuer leur vulnérabilité aux fluctuations actuelles et éventuelles des marchés d'exportation. En combinant cette aide aux 3,45 M$ annoncés le 6 juin dernier pour soutenir sept projets visant l'amélioration de la qualité dans les centres de tri et chez les recycleurs, nous additionnons les solutions à court, à moyen et à long termes pour transformer la situation actuelle en occasion de développement. »
Sonia Gagné, présidente-directrice générale de RECYC-QUÉBEC
« Par cet appui aux industries de la récupération et du recyclage, ce sont les millions de Québécois qui font le tri chez eux, chaque jour, que nous voulons soutenir. Ce vaste mouvement de participation traduit une valeur profonde intégrée à notre identité. Merci de poursuivre l'effort quotidien : agir pour une meilleure gestion des ressources de la planète. »
Louise Hénault-Éthier et Marc Olivier, coprésidents du comité de modernisation de l'industrie de la récupération et du recyclage
Faits saillants :
- Le 30 mai dernier, plus d'une centaine de représentants directement impliqués dans la filière québécoise de la récupération et du recyclage ont pris part à une consultation élargie sur la collecte sélective.
- Le 7 juin dernier, près de 3,45 M$ ont été accordés à sept projets de modernisation de centres de tri et de diversification de débouchés. Au total, les projets retenus généreront des investissements de 16,2 M$.
- Le 3 juillet dernier, la ministre Melançon annonçait la création du comité de modernisation de l'industrie de la récupération et du recyclage et une aide financière supplémentaire de 10,6 M$.
- Le gouvernement du Québec a donc investi plus de 14 M$ dans les derniers mois afin d'améliorer la qualité de la matière issue de la récupération. Cette somme s'ajoute aux 25 M$ qu'il a investis dans les centres de tri au cours des dix dernières années.
- La performance du Québec en matière de collecte sélective en fait un leader à l'échelle canadienne et lui permet de bien tirer son épingle du jeu face à la crise mondiale du recyclage :
- Le Québec recycle 81 kg/hab. à un coût de 215 $ la tonne;
- L'Ontario recycle 65 kg/hab. à un coût de 309 $ la tonne;
- La Colombie-Britannique recycle 41 kg/hab. à un coût de 398 $ la tonne;
- Le Manitoba recycle 68 kg/hab. à un coût de 297 $ la tonne
- Le Québec récupère annuellement plus de un million de tonnes de matières, dont 707 000 tonnes de fibres et 46 000 tonnes de plastique. De cette quantité, 80 % sont vendues aux fins de recyclage et 10 % sont valorisées autrement.
- Il est important de rappeler que les coûts de la collecte sélective, de l'ordre de 150 M$, sont compensés par les entreprises qui mettent en marché certaines matières désignées et sont inévitablement assumés par les clients de ces entreprises. Il est donc de la responsabilité collective de tous les intervenants de travailler à l'optimisation de ces sommes.
- Certains des contrats liant les municipalités aux centres de tri ne prévoyant pas un partage du risque, plusieurs d'entre eux sont plus vulnérables aux fluctuations du marché.
- RECYC-QUÉBEC est une société d'État qui a pour mission d'amener le Québec à réduire, réutiliser, recycler et valoriser les matières résiduelles dans une perspective d'économie circulaire et de lutte contre les changements climatiques.
Lien connexe :
www.recyc-quebec.gouv.qc.ca
Pour prendre connaissance de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/matieres/pgmr/index.htm
https://twitter.com/MDDELCC
https://www.facebook.com/MDDELCC
Sources : |
Information : |
Julien Marcotte |
Relations avec les médias |
Brigitte Geoffroy |
SOURCE Cabinet de la ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
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