Commission de révision permanente des programmes - La Commission coûtera moins cher que ce que laisse supposer l'estimation et n'entraînera aucun nouveau crédit budgétaire
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Cabinet du ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes et président du Conseil du trésor04 août, 2014, 18:31 ET
QUÉBEC, le 3 août 2014 /CNW Telbec/ - À la suite d'un article de La Presse Canadienne diffusé aujourd'hui, le ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes et président du Conseil du trésor, M. Martin Coiteux, précise que la Commission de révision permanente des programmes coûtera moins cher que ce que laisse supposer l'estimation et n'entraînera aucun nouveau crédit budgétaire.
« Au fil des ans, l'État québécois s'est éparpillé. Il a empilé les programmes, les structures et les organismes, sans y mettre de l'ordre. La mise en place de la Commission était nécessaire, car le gouvernement n'avait pas d'outils réels permettant un repositionnement et la mise en place de processus d'évaluation continue visant à recentrer l'action de l'État dans des programmes prioritaires et là où les besoins sont les plus pressants », a déclaré Martin Coiteux.
Ainsi, il n'y aura aucun crédit budgétaire additionnel alloué pour la Commission de révision permanente des programmes. En effet, les locaux utilisés par la Commission sont déjà à la disposition du gouvernement. De plus, les professionnels de la Commission ne représentent pas une dépense supplémentaire, puisque certains seront en appui au sein même du Secrétariat du Conseil du trésor alors que d'autres seront recrutés à l'interne et ne pourront être remplacés par un recrutement à l'externe en vertu de l'application du gel d'embauche. Ce ne sont donc pas de nouvelles dépenses pour le gouvernement.
Quant aux salaires de la présidente et des experts, ils ont été attribués selon les normes en vigueur du Secrétariat aux emplois supérieurs. D'ailleurs, une nouvelle évaluation du nombre de jours travaillés par ces derniers a été réalisée par la Commission et il s'agit plutôt d'une estimation basée sur 120 jours de travail, soit deux fois moins que celle effectuée au départ.
Les dépenses encourues seront autofinancées en vertu du cran d'arrêt. Il ne s'agit donc pas d'un ajout de crédits, car elles seront financées à l'intérieur même des enveloppes existantes au Secrétariat du Conseil du trésor.
Rappelons que des gains de 3,2 G$ sont anticipés pour l'exercice 2015-2016 en lien notamment avec les travaux de la Commission.
« Cette commission est un outil dont le retour sur l'investissement est très intéressant pour les contribuables québécois. Le rapport coûts-bénéfices sera donc bien réel. Une première série de recommandations sera présentée au gouvernement à compter d'octobre 2014 et c'est ultimement le gouvernement qui prendra les décisions. Le gouvernement prend donc ses responsabilités et garde le cap sur le contrôle rigoureux et responsable des dépenses », a conclu le ministre Martin Coiteux.
SOURCE : Cabinet du ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes et président du Conseil du trésor
Marie-Ève Labranche, Attachée de presse, Cabinet du ministre responsable de l'Administration gouvernementale et de la Révision permanente des programmes et président du Conseil du trésor, Tél. : 418 643-5926
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