Commission d'enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics - Le premier ministre a enfin entendu raison
QUÉBEC, le 21 déc. 2016 /CNW Telbec/ - Le porte-parole du Parti Québécois en matière d'affaires autochtones, Alexandre Cloutier, et la porte-parole en matière de condition féminine, Mireille Jean, saluent la création, par le gouvernement du Québec, d'une commission d'enquête publique sur les relations entre les membres des nations autochtones et les corps policiers.
« Le déclenchement d'une commission d'enquête québécoise était devenu inévitable. Le gouvernement a pris la bonne décision en donnant suite aux demandes des nations autochtones, soutenues par le Parti Québécois, et ce, dès les révélations de l'émission Enquête. Il faut apaiser les tensions qui existent actuellement entre les communautés qui se côtoient et les corps policiers depuis les événements de Val-d'Or et d'ailleurs; pour ce faire, il est évidemment essentiel de faire la lumière sur la détresse que vivent les communautés autochtones, et sur ses causes », a déclaré Alexandre Cloutier.
« Une commission d'enquête est évidemment essentielle, mais encore faut-il s'assurer que les nations autochtones soient impliquées dans le processus. De plus, une attention particulière devra être accordée aux femmes autochtones et à la violence qu'elles subissent. Dans l'immédiat, d'ailleurs, des mesures concrètes doivent être mises en avant afin de contrer les violences avec lesquelles sont aux prises les femmes autochtones, notamment celles de nature sexuelle. C'est primordial. Car, lors du dévoilement de la stratégie pour contrer les violences sexuelles par la ministre responsable de la Condition féminine, Lise Thériault, rien n'a été proposé pour soutenir les femmes autochtones. Nous nous attendons donc à des gestes structurants dans les plus brefs délais », a ajouté Mireille Jean.
« C'est dommage de constater qu'il aura fallu plus d'un an pour convaincre ce gouvernement de la nécessité de mener une enquête sur cette tragédie, de mettre les moyens qu'il faut pour trouver des solutions. S'il avait été plus prompt dans sa réaction, nous serions beaucoup plus avancés dans le processus. Espérons qu'à l'avenir, ce gouvernement sera plus sensible, plus attentif à la réalité des nations autochtones, et qu'il interviendra au moment où c'est nécessaire. Le Parti Québécois sera, lui, très vigilant quant au suivi des travaux », a conclu Alexandre Cloutier.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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