Commission nationale d'examen sur l'assurance-emploi - La présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau, à Trois-Rivières pour participer aux consultations publiques
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Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec24 sept, 2013, 16:00 ET
QUÉBEC, le 24 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) a présenté officiellement son mémoire lors des consultations publiques de la Commission nationale d'examen sur l'assurance-emploi, cet après-midi à Trois-Rivières. La présidente générale du SFPQ, Lucie Martineau, ainsi que le président régional, Luc Légaré, ont présenté aux commissaires les conséquences avérées et anticipées de la réforme de l'assurance-emploi au Québec dans la fonction publique et parapublique plus spécifiquement.
« Contrairement à certains préjugés trop souvent véhiculés, la permanence d'emploi n'est pas généralisée dans la fonction publique et parapublique au Québec. Aussi, cette réforme promet de précariser bien des travailleuses et des travailleurs œuvrant pour l'intérêt public, fragilisant du même coup les milieux de travail, les régions, l'État québécois et la prestation de services publics », indique la porte-parole.
Dans son mémoire déposé auprès de la Commission, le SFPQ enjoint au gouvernement du Québec de convaincre le gouvernement fédéral d'annuler cette réforme de l'assurance-emploi. Le SFPQ estime que le gouvernement provincial doit investir pleinement ses champs de compétences pour améliorer les conditions de vie des travailleuses et des travailleurs, favoriser le plein emploi et dynamiser l'économie du Québec.
Le SFPQ demande également au gouvernement du Québec et aux employeurs du secteur parapublic de se comporter en employeurs exemplaires. Ils doivent offrir davantage de droits de rappel, de postes permanents, mais aussi fournir suffisamment de semaines et d'heures de travail à leur personnel pour leur assurer des conditions de vie décentes. Par conséquent, les employeurs doivent arrêter de recourir inutilement à la sous-traitance, tout comme il faut cesser d'attendre les pressions politiques avant d'offrir suffisamment de travail à son personnel occasionnel et saisonnier, estime le Syndicat.
« Dans la seule région de la Mauricie, un décompte partiel a permis d'identifier plus de 45 cas d'ouvriers du MTQ qui se sont retrouvés sans prestations ni revenus de travail pendant une période variant entre deux et huit semaines, et ce, pour une durée moyenne de 4,75 semaines. Auparavant, ils bénéficiaient d'une allocation de transition entre la fin du chômage et le début de leur emploi au printemps, ce qui les empêchait de tomber dans « le trou noir » de l'assurance-emploi », a indiqué le président régional Luc Légaré.
Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) est un syndicat indépendant qui regroupe environ 42 000 membres à travers le Québec. Quelque 31 000 d'entre eux sont issus de la fonction publique québécoise et répartis comme suit : près de 27 000 employés de bureau et techniciens et environ 4 000 ouvriers travaillant au sein de divers ministères et organismes. Les 11 000 autres membres proviennent du secteur parapublic.
Pour consulter le mémoire du SFPQ déposé devant la Commission :
SOURCE : Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec
Éric Lévesque
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