Commission parlementaire sur l'inversion du flux de l'oléoduc 9B d'Enbridge : La FCCQ réitère une fois de plus son appui au projet
MONTRÉAL, le 27 nov. 2013 /CNW Telbec/ - Lors de son passage cet après-midi à la Commission parlementaire chargée de se pencher sur le projet d'inversion de la canalisation 9B, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) réitèrera son appui et rappellera l'importance de réaliser ce projet porteur pour l'ensemble de l'économie québécoise.
Membre de la Coalition en appui au projet d'inversion de la Canalisation 9B, la FCCQ a plaidé en faveur de ce projet depuis ses tout débuts. Comme elle l'a déjà mentionné devant l'Office national de l'énergie, la FCCQ considère que le Québec a intérêt à tirer profit rapidement de ce projet qui contribuera à sauvegarder nos deux dernières raffineries et à générer ou consolider quelques 2 000 emplois directs et indirects hautement rémunérés. « Grâce à ce projet, 1,6 milliard de dollars sera injecté dans l'économie canadienne au cours des trente prochaines années; pour le Québec seulement, il s'agira d'un montant de plus de 700 millions de dollars », affirme Mme Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ.
Sauvegarde de l'industrie pétrochimique
Le projet permettra également de consolider les emplois associés à cette industrie. L'approvisionnement des deux dernières raffineries se fera désormais à un prix plus avantageux, ce qui leur permettra d'accroître leur compétitivité face aux autres raffineries d'Amérique du Nord. « Plusieurs experts s'entendent pour dire que d'autres raffineries devraient fermer leurs portes au cours des prochaines années sur le continent. Nous avons avantage à donner les moyens à nos deux raffineries d'être plus compétitives. Nous ne voulons pas revivre l'épisode de la fermeture de la raffinerie Shell de Montréal-Est alors que 800 emplois hautement rémunérés avaient été perdus», de poursuivre François-William Simard, directeur Stratégie et affaires économiques à la FCCQ.
Réduction de la dépendance du Québec au pétrole étranger et de notre déficit commercial
Au-delà de ces retombées économiques directes considérables pour le Québec, plusieurs autres retombées indirectes sont à prendre en considération. D'abord, le projet permettra de diminuer significativement notre dépendance au pétrole étranger. Bon an mal an, c'est de 11 à 14 milliards de dollars que les Québécois consomment en pétrole qui provient majoritairement de pays d'Afrique et du Moyen-Orient. « La principale cause de notre déficit commercial est notre consommation d'hydrocarbures étrangers. En 2011, le pétrole était responsable de 38 % de notre déficit commercial. L'inversion du flux de la ligne 9 permettra de soulager, en partie, notre balance commerciale», de poursuivre M. Simard.
Appui de la population
Les représentants du milieu économique - patronal comme syndical - ont déjà manifesté un large appui. De plus, nous observons la même conviction auprès de la population. En effet, selon un sondage réalisé pour le compte de la Fédération en mai dernier, l'ensemble de la population donnait un appui substantiel (60 %) à la réalisation du projet d'inversion de la ligne 9. Les répondants des villes bordant l'oléoduc, également interrogés, se sont d'ailleurs montrés tout aussi favorables (60 %).
Le gouvernement du Québec doit tenir compte de ce fort appui de la population. « Le pétrole est partie intégrante de la grande majorité des activités humaines et de nos produits quotidiens et nous serons encore dépendants de cette ressource pendant plusieurs décennies : s'opposer à ce projet ne serait donc pas responsable », de conclure Mme Bertrand.
À propos de la FCCQ Grâce à son vaste réseau de près de 150 chambres de commerce et 1200 entreprises du Québec, la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) représente plus de 60 000 entreprises et 150 000 gens d'affaires exerçant leurs activités dans tous les secteurs de l'économie et sur l'ensemble du territoire québécois. Plus important réseau de gens d'affaires et d'entreprises au Québec, la FCCQ est l'ardent défenseur des intérêts de ses membres au chapitre des politiques publiques, favorisant ainsi un environnement d'affaires innovant et concurrentiel. |
SOURCE : Fédération des chambres de commerce du Québec
Camilla Sironi
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