Commission spéciale d'examen des évènements du printemps 2012 - « Cet exercice est complètement inutile, mais comme il aura lieu de toute façon, il faut au minimum qu'il soit transparent » - Yves Francoeur

MONTRÉAL, le 12 mai 2013 /CNW Telbec/ - La Fraternité des policiers et policières de Montréal ne participera pas à la commission d'examen des évènements du printemps 2012 décrétée par le gouvernement du Québec.

En effet, la Fraternité estime que les policiers et les policières de Montréal - qui sont déjà surveillés par de multiples instances - ont fait leur travail de façon très professionnelle et ce, dans un contexte inédit quant au nombre énorme de manifestations et quant à l'intensité et la violence de certaines d'entre elles. « Nous avons dû gérer quelque 700 manifestations lors desquelles environ 70 de nos membres ont été blessés à divers degrés. Si l'on veut traiter de ce qui s'est passé, qu'on fasse un exercice sérieux et transparent. Pas une démarche derrière des portes closes où des gens pourront dire n'importe quoi et blâmer la police en espérant être cités dans un rapport officiel qui sortira des mois plus tard » a déclaré Yves Francoeur.

La Fraternité estime que tout exercice sérieux implique nécessairement qu'il soit public et que les associations dont les membres seront vraisemblablement visés par de fausses allégations puissent rectifier les faits.

De plus, la Fraternité estime que le choix de madame Claudette Carbonneau, ancienne présidente de la CSN, compte tenu de ses prises de position passées et de celles de la CSN, démontre à tout le moins un manque évident d'apparence d'impartialité.

La Fraternité des policiers et policière de Montréal représente les quelque 4500 policiers et policières syndiqués de Montréal.

SOURCE : Fraternité des policiers et policières de Montréal

Martin Desrochers
Directeur des communications et de la recherche
Fraternité des policiers et policières de Montréal
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