Commission sur l'exploitation sexuelle des mineurs - La CAQ peut agir dès maintenant et mettre en œuvre des recommandations du rapport
QUÉBEC, le 26 févr. 2021 /CNW Telbec/ - Le gouvernement caquiste a en mains, depuis près 3 mois, le rapport transpartisan de la Commission spéciale sur l'exploitation sexuelle des mineurs. Cependant, depuis le dépôt de celui-ci, le 3 décembre dernier à l'Assemblée nationale, nous n'avons eu aucun signal fort et clair de la CAQ quant à son adhésion aux propositions. Le Parti libéral du Québec est extrêmement déçu de voir qu'aucun plan de match n'a encore été annoncé.
Pourtant, 58 recommandations ont été formulées et le rapport est le résultat d'un travail de concertation très complet qui a duré 18 mois. 66 mémoires ont été déposés et 67 personnes et/ou organisations ont été consultées et ont livré de poignants témoignages. L'opposition officielle est consciente que certaines mesures prennent plus de temps que d'autres à implanter. Toutefois, certaines propositions pourraient déjà être mises en place.
En effet, selon l'ex-vice-présidente de la Commission sur l'exploitation sexuelle des mineurs et porte-parole du Parti libéral du Québec, Mme Christine St-Pierre, ainsi que la porte-parole en matière de Condition féminine du Parti libéral du Québec, Mme Isabelle Melançon, il serait possible dès maintenant d'instituer les recommandations n° 2 et n° 3 du rapport qui visent, notamment, à déclarer le 4 mars de chaque année comme étant la Journée de lutte contre l'exploitation sexuelle des mineurs et la première semaine du mois de mars de chaque année la Semaine nationale de lutte contre l'exploitation sexuelle des mineurs.
« Selon nous, ça aurait été un signal fort et important de la part du gouvernement de la CAQ qui aurait démontré un engagement clair dans la lutte contre ce fléau, qui est encore plus exacerbé actuellement dans le contexte pandémique que nous connaissons. Or, à quelques jours de cette date, rien n'a encore été annoncé. Je rappelle pourtant que le premier ministre lui-même s'est engagé, le jour du dépôt du rapport, à ne pas tabletter celui-ci et que l'Assemblée nationale a voté de façon unanime une motion demandant de prendre acte du dépôt du rapport de la commission spéciale sur l'exploitation sexuelle des mineurs et de demander au gouvernement de faire de cet enjeu une priorité. J'en profite également pour réitérer l'urgence d'agir dans l'affaire Mindgeek. Au-delà des bonnes intentions, le gouvernement doit agir rapidement dans ce dossier. »
Mme Christine St-Pierre, députée d'Acadie et ex-vice-présidente de la Commission sur l'exploitation sexuelle des mineurs.
« Rappelons-nous que les femmes sont les principales victimes d'exploitation sexuelle. En leur nom, nous aurions aimé un peu plus de considération et d'humanisme à leur égard de la part du gouvernement. Plusieurs enjeux les touchent directement et il aurait été souhaitable que la ministre de la Condition féminine, Isabelle Charest, les défende davantage et prenne le leadership attendu. Déjà, la CAQ aurait pu mettre en place des mesures découlant du rapport, mais rien n'a été fait. Je tends la main au gouvernement, je crois qu'ensemble, nous devons tout mettre en œuvre pour ces victimes. »
Mme Isabelle Melançon, députée de Verdun et porte-parole de l'opposition officielle en matière de Condition féminine.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Alexandra Régis, Directrice des communications, Cabinet du Leader de l'opposition officielle, 418-571-6749, [email protected]
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