Commission sur les enjeux énergétiques du Québec : l'AQPER se questionne
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Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER)25 févr, 2014, 19:33 ET
MONTRÉAL, le 25 févr. 2014 /CNW Telbec/ - L'Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER) s'étonne de certaines conclusions émises par les commissaires.
Pour Jean-François Samray, président-directeur général de l'AQPER : « les commissaires semblent ne pas être au fait ou ne pas avoir porté attention à plusieurs éléments relatifs au développement régional et aux marchés». Il cite en exemple le fait que le rapport ne mentionne nulle part que les risques rattachés à la chute de la consommation du secteur industriel depuis 2008 ont déjà été assumés par les consommateurs. Pour Monsieur Samray : « Ces surplus sont constitués d'une énergie patrimoniale non utilisée à 2,79 ¢/kWh. Même à ce bas prix, ceci procure au gouvernement un rendement de plus de 15 % ».
Faisant abstraction du développement économique régional et des engagements pris par les différents gouvernements qui se sont succédés à Québec, le rapport souligne le surplus ponctuel d'électricité et réclame l'arrêt de tout projet non encore construit. Pourtant, l'industrie éolienne apporte annuellement 473 M$ en retombées économiques et Hydro-Québec Distribution a annoncé un déficit de puissance de 602 MW pour l'hiver 2013-2014 ainsi qu'un potentiel écart double, voire même triple, dans les prochaines années.
Le rapport pose comme hypothèse que les faibles prix de l'électricité observés aux États-Unis ces dernières années sont là pour durer. Or, l'économie américaine, après avoir tourné au ralenti depuis 2008, amorce sa reprise et plusieurs entreprises y rapatrient leur production. Il omet également de mentionner que depuis l'arrivée de l'hiver, l'électricité se transige à prix moyen de 15¢/kWh sur le marché de la Nouvelle-Angleterre1, marché qui, de surcroît, ajoute une prime allant jusqu'à 6,5¢/kWh pour de l'électricité produite de source renouvelable, telle que l'éolien ou la biomasse.
Finalement, les coprésidents allèguent que l'électricité québécoise a perdu sa valeur de par l'arrivée du gaz naturel aux États-Unis. Le rapport prévisionnel de la demande électrique nord-américaine émis par le NERC—(instance suprême chargée d'assurer la fiabilité des réseaux en Amérique du Nord)—précise clairement que les états de la Nouvelle-Angleterre sont très mal desservis par les gazoducs ce qui ne leur permet pas de bénéficier de bas tarifs d'électricité2.
L'AQPER salue néanmoins la place réservée à la biomasse forestière et au biogaz dans le rapport de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec.
À propos de l'AQPER
L'AQPER a pour mission de promouvoir l'énergie renouvelable auprès du grand public, des entreprises et des gouvernements et prône le développement responsable des ressources énergétiques du Québec dans toutes les filières renouvelables.
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1 http://isoexpress.iso-ne.com/guest-hub;jsessionid=062EFAFE596674D0AE57F925EF690FE1
2 http://www.nerc.com/pa/RAPA/ra/Reliability%20Assessments%20DL/2013_LTRA_FINAL.pdf ainsi que http://tdworld.com/renewables/natural-gas-spurs-change
SOURCE : Association québécoise de la production d'énergie renouvelable (AQPER)
Hélène Montpetit
Responsable des communications
Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
T 514 281-3131 poste 112 - [email protected]
Jean-François Samray
Président-directeur général
Association québécoise de la production d'énergie renouvelable
T 514 281-3131 poste 113- [email protected]
M 514 347-3755
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