Commissions scolaires - « De toute évidence, ça ne fonctionne pas » - Nicole Léger
QUÉBEC, le 3 nov. 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Pointe‑aux‑Trembles et porte‑parole de l'opposition officielle en matière d'éducation primaire et secondaire et de persévérance scolaire, Nicole Léger, constate le très faible taux de participation aux élections scolaires et conclut que le statu quo n'est plus acceptable.
La démocratie scolaire
« Malgré qu'on ait amplement discuté de l'enjeu sur la place publique au cours des derniers mois, les citoyens ne se sont pas mobilisés lors du scrutin d'hier. Force est de constater que ça ne fonctionne pas », observe la députée du Parti Québécois.
« La démocratie scolaire est dans une situation désolante, mais cela ne signifie pas pour autant qu'on doive exclure les citoyens des décisions prises dans les écoles du Québec. Nous croyons plutôt qu'il faut revoir les instances décisionnelles afin que les parents demeurent au cœur de la gouvernance », a‑t‑elle poursuivi.
Des regroupements de commissions scolaires
Le Parti Québécois rappelle qu'il préconise une réorganisation des commissions scolaires. Pour ce faire, il propose de :
- partager les services entre commissions scolaires;
- revoir le nombre optimal de commissions scolaires, en tenant compte des caractéristiques géographiques et sociales propres à chaque région;
- reconfigurer le rôle et les responsabilités du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport ainsi que ceux du réseau afin que les commissions scolaires aient désormais un rôle d'accompagnatrices auprès des écoles. De cette façon, on renforcerait l'autonomie des écoles, tout en conservant un palier intermédiaire essentiel pour une gestion cohérente, notamment pour les commissions scolaires couvrant un large territoire.
« Quels que soient les changements à venir dans le réseau de l'éducation, la réussite et la persévérance scolaires doivent être les priorités du gouvernement. Nous entendons talonner le Parti libéral à ce sujet, puisqu'il semble s'attarder davantage aux colonnes de chiffres des dépenses - on le constate par les coupes qu'il a effectuées dans l'aide aux devoirs et l'aide alimentaire, notamment - qu'à l'avenir de nos enfants », a conclu Nicole Léger.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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