Commotions cérébrales - Mieux protéger nos jeunes grâce au Passe-Sports
QUÉBEC, le 8 févr. 2019 /CNW Telbec/ - Le député de Marquette et porte-parole de l'opposition officielle en matière de sports, de loisirs et de saines habitudes de vie, Enrico Ciccone, propose l'instauration du Passe-Sports, un outil visant à mieux protéger les jeunes qui pratiquent un sport contre les commotions cérébrales.
Cet outil serait sous forme de carnet et permettrait de protéger les jeunes de 18 ans et moins qui peuvent subirent des commotions cérébrales répétées en permettant de colliger l'information, d'un sport à l'autre, afin que parents, entraineurs, médecins, arbitres et professeurs puissent avoir accès à l'information à un seul et même endroit.
Rappelons que l'élaboration du protocole de gestion des commotions cérébrales, lancé le 6 juillet 2017 par le précédent gouvernement, est l'élément central du Plan d'action pour la prévention et la gestion des commotions cérébrales liées à la pratique d'activités récréatives et sportives. Le Passe-sports viendrait s'ajouter et compléter le Protocole de gestion des commotions cérébrales.
Afin de pouvoir concrétiser sa proposition, M. Ciccone a l'intention de présenter un projet de loi à l'Assemblée nationale.
« Il faut mieux protéger nos jeunes sportifs lorsqu'ils subissent des commotions cérébrales. Les protéger d'eux-mêmes, d'entraineurs poussés par la soif de victoire ou de parents qui les voient déjà comme de futures étoiles de la Ligue nationale ou de la NFL. Parce que les commotions cérébrales à répétition peuvent avoir un impact dommageable et à long terme sur la santé physique et psychologique de nos jeunes, nous nous devons d'agir. Je compte également avoir des échanges auprès de ma collègue la ministre déléguée à l'Éducation, Isabelle Charest, afin que nous puissions mener à terme en collaboration cette proposition. »
Enrico Ciccone, porte-parole de l'opposition officielle en matière de sports, loisirs et saines habitudes de vie
Faits saillants du Passe-sports :
- S'assurer de protéger le jeune du sport, de lui-même, mais aussi de ses parents ou d'un coach qui veut ramener trop vite l'athlète au jeu;
- Éviter que le jeune fasse un sport qui pourrait aggraver sa situation;
- Éviter les commotions cérébrales multiples;
- Rassurer les parents.
SOURCE Aile parlementaire du Parti libéral du Québec
Marie-Pier Richard, Attachée de presse, Aile parlementaire libérale, 418 446-6783
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