Communauté de Lac-Simon - Le gouvernement du Québec lui réitère son appui
LAC-SIMON, QC, le 15 mai 2016 /CNW Telbec/ - Le ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, M. Martin Coiteux, le ministre responsable des Affaires autochtones, M. Geoffrey Kelley, le ministre responsable de la région de l'Abitibi-Témiscamingue, M. Luc Blanchette, et le député d'Abitibi-Est, M. Guy Bourgeois, étaient de passage aujourd'hui dans la communauté de Lac-Simon. Ils ont rencontré des membres du Conseil de la Nation Anishnabe, notamment la vice-cheffe, Pamela Papatie, afin de réitérer leur appui à la communauté durement éprouvée au cours des dernières semaines.
« Chaque fois que je visite la communauté de Lac-Simon, j'en ressors rempli d'espoir. Certes, la communauté a vécu des moments difficiles récemment, mais la résilience, le courage et la mobilisation qu'elle a démontrés sont une source d'inspiration. Je suis convaincu que les mesures annoncées aujourd'hui sont les fruits de notre travail de collaboration avec les leaders de la communauté et les intervenants locaux. Notre appui envers la communauté de Lac-Simon est inébranlable et nous resterons à leurs côtés », a souligné le ministre Kelley.
« Les récents événements m'ont grandement interpellé. Le gouvernement du Québec souhaite s'assurer de la sécurité sur le territoire et notamment du retour en fonction, le plus tôt possible, du corps de police autochtone. Le gouvernement souhaite également travailler en collaboration avec la communauté en l'accompagnant dans la mise en place de mesures de prévention sur le territoire », a déclaré le ministre Coiteux.
À l'issue de la rencontre avec le Conseil de la Nation, les partenaires ont convenu de mesures particulières en matière de sécurité et de prévention.
Le retour du corps de police autochtone
À la demande de la communauté, le gouvernement du Québec accordera un appui au corps de police autochtone afin qu'il puisse reprendre du service le plus tôt possible. Le gouvernement retiendra les services d'un consultant expert qui appuiera le corps de police autochtone de Lac-Simon dans ses activités policières et le soutiendra dans les tâches de nature opérationnelle et les décisions d'ordre administratif. Ainsi, M. Réjean Hardy, un policier à la retraite de la Sûreté du Québec, agira à titre d'expert-conseil pour le corps de police autochtone de Lac-Simon pour une durée d'un an. Dès l'entrée en fonction de M. Hardy, au début du mois de juin, le corps de police autochtone reprendra graduellement du service dans le but d'assurer la desserte complète du territoire de la communauté de Lac-Simon, et ce, en collaboration avec la Sûreté du Québec.
« Pour le Conseil de la Nation Anishnabe de Lac-Simon, ce que nous souhaitons, c'est le retour de nos policiers Anishnabe Takoneni. Ici, nous ne parlons pas d'un programme, mais bel et bien d'un service essentiel, d'un service de premiers répondants pour la communauté, tant sur le plan de la sécurité des incendies que sur celui des services d'urgence. Après les événements que nous avons vécus, nous devons revoir notre service de police afin d'assurer la sécurité de nos policiers et de nos membres. La Sûreté du Québec fait un excellent travail, mais cela ne remplace pas notre corps de police qui est près des gens », a mentionné Mme Pamela Papatie.
Un projet de Prévention Jeunesse
Par ailleurs, le gouvernement du Québec accompagnera le Conseil de la Nation Anishnabe de Lac-Simon dans le déploiement d'un projet du programme Prévention Jeunesse afin d'agir en prévention de la criminalité auprès des jeunes de la communauté. Rappelons que ce programme vise à assurer la concertation des ressources communautaires, locales et policières afin de lutter, en amont, contre une problématique touchant les jeunes d'une région. Il s'agit ainsi d'un investissement de 625 000 $, sur cinq ans, qui permettra aux acteurs de première ligne de la communauté d'agir ensemble en matière de prévention, et ce, afin d'améliorer le quotidien des jeunes.
« Intervenir auprès des jeunes autochtones avec des programmes ciblés et mieux coordonner les actions entre les milieux scolaire et policier et le Conseil de la Nation peuvent contribuer à prévenir des situations à risque et à assurer la sécurité de nos jeunes», a souligné le ministre responsable de la région, M. Blanchette
De la prévention dans les écoles de la communauté
Le gouvernement a également octroyé une aide financière de 30 000 $ afin de faire de la prévention situationnelle à l'école primaire Amikobi ainsi qu'à l'école secondaire Amick Wiche. Cela consiste à mettre en place des caméras et à mieux contrôler les accès, et ce, à la demande des directeurs d'école et de la communauté. Seulement les élèves et les personnes autorisées pourront circuler dans un espace contrôlé assurant ainsi une plus grande sécurité des lieux.
« Il faut non seulement assurer la sécurité sur le territoire, mais il faut également agir en matière de prévention notamment en appuyant des initiatives qui émergent de la communauté. Je suis heureux d'avoir travaillé de concert avec le milieu pour interagir avec le gouvernement sur ces questions », a conclu le député d'Abitibi-Est, M. Bourgeois
SOURCE Cabinet du ministre de la Sécurité publique
Marie-Ève Pelletier, Attachée de presse, Cabinet du ministre des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal, 418 643-2112; Chantal Gauvin, Attachée de presse, Cabinet du ministre responsable des Affaires autochtones, 418 643-3166; Gabrielle Fallu, Attachée de presse, Cabinet du ministre délégué aux Mines, 418 643-7295
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