Communauté métropolitaine de Montréal - Bien plus qu'une volonté de s'entendre, il faut une volonté d'agir!
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal23 janv, 2014, 16:12 ET
MONTRÉAL, le 23 janv. 2014 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle à la Ville de Montréal, Richard Bergeron, réagit au discours prononcé par le maire Denis Coderre devant la Communauté métropolitaine Montréal (CMM). « Nous sommes plus que prudents en ce qui a trait à la CMM. Plus souvent qu'à son tour, Montréal s'est fait prendre dans le piège du consensus de la CMM. La réalité, c'est que l'île de Montréal perd annuellement 20 000 habitants au profit des autres villes de la CMM, ce qui s'y traduit par une création d'emplois 60 fois supérieure qu'à Montréal. Tant que le maire de Montréal n'osera pas soulever le sujet de l'équité de la répartition du développement urbain et de la richesse sur le territoire de la grande région métropolitaine, nous demeurerons méfiants face à innombrables consensus qui, depuis sa création, ont marqué la vie de la CMM », a déclaré Richard Bergeron.
Au fil des 13 dernières années, de nombreux dossiers ont effectivement fait l'objet de consensus au sein de la CMM, sans toutefois se traduire par des actions concrètes, tant au niveau des municipalités partenaires qu'au niveau du gouvernement du Québec. Par exemple, nous n'avons qu'à penser aux nombreux consensus qui se sont dégagées au Plan métropolitain d'aménagement et de développement (PMAD), sur le transfert de la taxe sur l'essence, sur la hausse essentielle des investissements en transport collectif et la valorisation des résidus organiques. « Bien plus qu'une volonté de s'entendre, il faut une volonté d'agir », a rappelé Richard Bergeron.
Ces enjeux, l'aménagement du territoire, l'assainissement des eaux, les infrastructures métropolitaines, les espaces bleus et verts, le logement social, la gestion des matières résiduelles, le transport collectif, sont avant tout des enjeux cruciaux pour l'avenir de la métropole et la qualité des citoyens montréalais. « Concernant ces enjeux, le maire de Montréal, malgré son rôle de président de la CMM, n'a pas une obligation de moyens, mais bien une obligation de résultats face aux Montréalais », a ajouté Richard Bergeron.
Présence de femmes dans les instances de la CMM
En terminant, nous constatons avec inquiétude que bien peu de femmes ont été nommées aujourd'hui aux instances de la CMM. En effet, le nouveau comité exécutif comporte qu'une seule femme pour sept hommes et la présidence des cinq commissions et du comité consultatif agricole a été attribué à des hommes. « De nombreuses femmes de talents évoluent dans les sphères municipales de la grande région métropolitaine. Denis Coderre n'a qu'à regarder les membres de son propre conseil de ville pour s'en rendre compte! Les écarter systématiquement ne fait que perpétuer le Boys Club, en plus de nous priver de l'apport original, intelligent et différent qu'elles pourraient avoir sur les enjeux qui touchent directement la vie de nos concitoyens. En 2013, les instances publiques ont le devoir de montrer l'exemple quant à la parité hommes-femmes. À cet égard, on peut déjà dire, après seulement trois mois, que le mandat de Denis Coderre est un échec », a conclu Richard Bergeron.
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice
Attachée de presse de l'Opposition officielle Hôtel de ville de Montréal
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