Communiqué : L'École Munk des affaires internationales examine les risques liés à l'eau découlant de la fracturation hydraulique pour les investisseurs English
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Program on Water Issues, Munk School, University of Toronto28 mai, 2014, 06:00 ET
TORONTO, le 28 mai 2014 /CNW/ - Le Programme sur les enjeux de l'eau offert à l'École Munk des affaires internationales de l'Université de Toronto organisera une conférence sur les risques hydriques de la fracturation hydraulique visant à extraire de l'huile et du gaz de schiste le jeudi 29 mai 2014.
L'événement d'une journée réunira des chefs de file des communautés environnementale, universitaire et des Premières Nations ainsi que des spécialistes des secteurs scientifique, juridique, de l'investissement et des assurances afin de faire la lumière sur la fracturation visant à extraire de l'huile et du gaz de schiste. En lumière : les plus récentes informations sur les risques de contamination de l'eau souterraine, les liens entre la fracturation et le stress hydrique dans l'ouest du Canada et la façon dont la transparence et la divulgation de renseignements pourraient réduire au minimum les risques liés à l'eau.
Au cours des activités de fracturation, les entreprises injectent de l'eau, du sable et des produits chimiques sous pression élevée dans des formations de roche de schiste pour extraire des ressources pétrolières et gazières non classiques. La fracturation a nettement augmenté les réserves énergétiques disponibles en Amérique du Nord, propulsant la production industrielle et la croissance économique, et rééquilibrant les frontières géopolitiques au Moyen-Orient et au-delà. Des milliers de puits sont creusés chaque année en Colombie-Britannique et en Alberta. L'avenir de l'exploitation énergétique basée sur le schiste en Ontario, au Québec, au Nouveau-Brunswick et en Nouvelle-Écosse est encore mal défini. La province du Québec a imposé un moratoire sur la fracturation en 2010.
De récentes études ont montré que l'utilisation de la fracturation pour extraire de l'huile et du gaz de schiste a dépassé de loin les connaissances scientifiques de son incidence sur l'environnement, la réglementation et la surveillance environnementale. Plus récemment, le ministère fédéral de l'Environnement a demandé au Conseil des académies canadiennes (CAC) de mener une évaluation indépendante de l'incidence environnementale potentielle de la mise en valeur du gaz de schiste au Canada. Le rapport du CAC, publié le 30 avril 2014, a conclu que la fracturation visant à extraire du gaz de schiste pourrait contaminer l'eau souterraine et, dans certaines régions, contribuer au stress hydrique.
Les efforts des scientifiques visant à quantifier les risques associés à la fracturation hydraulique ont soulevé les critiques des dirigeants politiques et des chefs d'entreprise. Toutefois, les marchés financiers commencent à prendre conscience des risques potentiels associés à la fracturation visant à extraire de l'huile et du gaz de schiste.
Les investisseurs institutionnels sont de plus en plus préoccupés par les risques potentiels et les responsabilités liés aux actifs énergétiques et exhortent les entreprises à faire preuve d'une plus grande transparence. Les sociétés de placement ajoutent des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance à leur analyse financière des sociétés d'énergie. Une étude réalisée l'automne dernier par Boston Common Asset Management, l'Investor Environmental Health Network et Green Century Capital Management a conclu que le secteur de la production pétrolière et gazière évite systématiquement de produire des rapports sur l'incidence des activités de fracturation sur les communautés et sur l'environnement.
Ces enjeux ainsi que d'autres questions seront traités à la conférence Water and Hydraulic Fracturing in Canada: Information for Investors and Everyone Else. Parmi les conférenciers, mentionnons John Cherry, du Conseil des académies canadiennes; Steven Heim, du Boston Common Asset Management; Peter Chapman, de la Shareholder Association for Research and Education; Lana Lowe, de la Première Nation de Fort Nelson; Sarah Teslik d'Apache Corp.; Dave Hughes, un géoscientifique; Russell Gold, du Wall Street Journal et Andrew Nikiforuk, auteur et journaliste.
L'inscription des médias commence à 8 h 15, à l'adresse suivante :
Salle de conférence Vivian et David Campbell
École Munk des affaires internationales
Université de Toronto
1, place Devonshire
Pour accéder à l'ordre du jour, à la biographie des conférenciers et à la diffusion Web de la conférence, cliquez sur le lien suivant (anglais seulement) : www.powi.ca
Twitter : @powi_munk
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet de l'École Munk des affaires internationales, consultez le site :
www.munkschool.utoronto.ca
Renseignements généraux :
Incidences environnementales de l'extraction du gaz de schiste au Canada, publié le 30 avril par le Conseil des académies canadiennes :
http://sciencepourlepublic.ca/fr/news.aspx?id=132
Hydraulic Fracturing & Water Stress: Water Demand by the Numbers, publié en février par Ceres (en anglais) :
http://www.ceres.org/issues/water/shale-energy/shale-and-water-maps/hydraulic-fracturing-water-stress-water-demand-by-the-numbers
BC LNG (Liquefied Natural Gas) A Reality Check, publié le 17 janvier par Global Sustainability Research Inc. (en anglais) :
http://www.watershedsentinel.ca/files/files/Hughes-BC-LNG-Jan2014.pdf
Hydraulic Fracturing Report Card: Investors Report on Lack of Disclosure by Oil and Gas Companies on Hydraulic Fracturing Operations, publié en novembre 2013 par Boston Common Asset Management, Green Century Capital Management et l'Investor Environmental Health Network (IEHN) (en anglais):
http://www.bostoncommonasset.com/news/FrackingReportCard.php
et
http://disclosingthefacts.org
Underground Intelligence, The need to map, monitor, and manage Canada's groundwater resources in an era of drought and climate change, publié en juin 2013 par le Programme sur les questions de l'eau (en anglais) :
http://powi.ca/powi_events/underground-intelligence-the-need-to-map-monitor-and-manage-canadas-groundwater-resources/
SOURCE : Program on Water Issues, Munk School, University of Toronto
Pour obtenir de plus amples renseignements ou pour organiser une entrevue, veuillez communiquer avec :
Simon Avery 416-451-2932 [email protected]
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