Compressions dans le réseau scolaire - Les services aux élèves doivent être maintenus

QUÉBEC, le 7 mai 2012 /CNW Telbec/ - Les restrictions budgétaires imposées aux commissions scolaires inquiètent les parents du Québec. Sur trois ans, le gouvernement exige du réseau des compressions de plus de 300 millions $. Les effets se font déjà sentir puisque plusieurs commissions scolaires annoncent des changements qui perturbent l'environnement éducatif. Par exemple, la commission scolaire de la Haute-Yamaska et de Brome-Missisquoi prévoit un déficit de 4 millions $ pour la prochaine année scolaire. Le conseil des commissaires parle du plus important déficit de son histoire. À Laval, le comité de parents souhaite que la Commission scolaire adopte un budget déficitaire si le ministère lui impose de nouvelles réductions de crédits.

Aussi, les parents expriment de vives craintes de voir les compressions affecter les services directs aux élèves. « Que l'on demande d'être créatif sur le plan administratif a des limites, estime le président de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), M. Gaston Rioux. Il est difficile d'imaginer que les services directs aux élèves ne seront pas touchés par les compressions. Or, pour les parents, il est primordial de conserver les services aux élèves handicapés ou en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage (HDAA), les projets particuliers ainsi que tout service qui participe directement à la persévérance et la réussite de l'élève ».

« La situation est sérieuse, ajoute M. Rioux. À Laval, ils ont même lancé une pétition sur le site Internet de l'Assemblée nationale exigeant le maintien des services directs aux élèves à la Commission scolaire puisque cette dernière a décidé de couper 1,6 million $ dans les services directs aux élèves HDAA. C'est contre-productif et ça affecte une clientèle qui en a grandement besoin. C'est déplorable. »

La FCPQ tient à ce que les services aux élèves soient maintenus. Les délégués ont adopté, lors du conseil général de février dernier, une résolution par laquelle les parents s'engagent à « dénoncer toute compression mettant en péril ou ayant pour conséquence une réduction des services aux élèves et une diminution de la qualité de leur environnement éducatif ». Les parents ont réaffirmé que l'éducation est une priorité et que tous les services nécessaires à la réussite des élèves doivent être présents, maintenant et dans le futur. « Une société responsable doit avoir pour objectif l'augmentation du taux de diplomation. Il faut, par conséquent, s'assurer d'en avoir les moyens », conclut M. Rioux.

Profil de la FCPQ
Depuis plus de trente ans, la FCPQ regroupe les comités de parents des commissions scolaires du Québec et soutient les parents bénévoles soucieux de la participation parentale au sein des écoles publiques primaires et secondaires.

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