Compressions dans les transferts aux municipalités : il ne reste maintenant aucune marge de manoeuvre
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal05 nov, 2014, 17:15 ET
MONTRÉAL, le 5 nov. 2014 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle à l'Hôtel de ville de Montréal, Luc Ferrandez, et le porte-parole de Projet Montréal en matière de relations gouvernementales, Guillaume Lavoie, ont réagi à la signature du nouveau pacte fiscal entre le gouvernement provincial et les municipalités du Québec.
« Les coupes du le gouvernement provincial nous sont imposées dans un contexte où les municipalités ont très peu de pouvoirs de générer des revenus autonomes par rapport aux autres municipalités de l'OCDE. Ceci rend plus dramatique chaque ponction que fait le gouvernement du Québec dans les transferts aux municipalités. Dois-je rappeler qu'une ville comme Montréal fait face à des défis particuliers comme l'itinérance, la pauvreté et l'intégration des immigrants? Les transferts du gouvernement provincial doivent tenir compte de cette réalité, car Montréal ne peut pas que continuer à augmenter les taxes municipales pour subvenir à ses besoins », a-t-il mentionné.
Guillaume Lavoie a pour sa part rappelé que le gouvernement du Québec doit travailler avec l'ensemble des élus montréalais en ce qui a trait aux nouveaux pouvoirs qu'il compte céder à Montréal. « Quand le gouvernement nous parle de reconnaître les municipalités comme palier de gouvernement de proximité, et que les élus locaux sont au cœur de cette nouvelle gouvernance, il devrait en premier lieu donner l'exemple et consulter l'ensemble des élus montréalais, qui détiennent une expertise et une perspective unique, sur le nouveau statut de métropole pour Montréal. Cette discussion s'est déroulée, à ce jour, derrière des portes closes avec Denis Coderre », a-t-il ajouté.
« Le premier ministre Philippe Couillard affirme que le pacte fiscal transitoire est une véritable décentralisation en faveur des municipalités. Il faut que cela se reflète également par le transfert vers les arrondissements des pouvoirs économiques locaux. Le démantèlement possible des CLD et CDEC montréalais, qui génèrent des résultats tangibles, n'augure rien de bon pour le développement économique local. Nous avons des exemples concrets que l'apport des CLD et CDEC est indispensable aux nombreux entrepreneurs locaux qui veulent prospérer à Montréal et contribuer à la vitalité de nos quartiers », a conclu Luc Ferrandez.
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-3153 / 514 601-5542, [email protected]
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