Compressions libérales - La qualité de nos universités compromise
QUÉBEC, le 15 sept. 2014 /CNW Telbec/ - La députée de Joliette et porte‑parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur, Véronique Hivon, constate avec inquiétude que la qualité de l'enseignement et de la recherche dans les universités québécoises est compromise.
« Le Parti libéral a dénoncé pendant des mois la situation financière des universités. Or, on apprend aujourd'hui que le gouvernement libéral impose aux universités des compressions records d'au moins 172 M$. Non seulement ces coupes massives affecteront tous les acteurs universitaires, mais cela encouragera aussi le cynisme dans la population, qui constate à présent que les cris indignés du Parti libéral n'étaient que du mauvais théâtre », déplore la députée du Parti Québécois.
Alors qu'il était dans l'opposition, le Parti libéral, par l'entremise du député Pierre Arcand, dénonçait la situation financière des universités en affirmant que les établissements d'enseignement supérieur naviguaient « dans un épais brouillard » et qu'ils « criaient famine ». On constate maintenant que tout cela n'était qu'une manœuvre politique et que le plan de réinvestissement dans les universités du gouvernement du Parti Québécois est mis au rancart.
Encore des « coupes Bolduc »
Le ministre de l'Enseignement supérieur, Yves Bolduc, ne peut simplement demander aux universités de sabrer massivement pour ensuite s'en laver les mains. « Les responsables de ces coupes qui affecteront les universités, ce sont le ministre Bolduc et son gouvernement. Pas question qu'ils s'en dissocient », a poursuivi Véronique Hivon.
Les engagements au sujet des droits de scolarité en danger?
Compte tenu des compressions massives dans les cégeps et les universités, le gouvernement libéral doit confirmer ses engagements à ne pas hausser les droits de scolarité dans les universités au-delà de l'indexation et à ne pas modifier la facture des cégépiens. « Face à un ministre de l'Enseignement supérieur qui ne semble pas avoir de vision pour l'éducation et un gouvernement qui n'a jamais hésité à remettre en question l'accessibilité à l'éducation, les étudiants doivent être rassurés », a conclu la porte‑parole.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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