OTTAWA, le 4 oct. 2019 /CNW/ - La réunion du Virtual Global Taskforce (VGT) a eu lieu cette semaine à Ottawa, Ontario (Canada), organisée par la présidence actuelle du groupe de travail, la Gendarmerie royale du Canada (GRC). Le VGT est une alliance internationale composée de partenaires des forces de l'ordre, de l'industrie et d'organismes non gouvernementaux voués à la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle en ligne et d'autres formes d'infractions sexuelles transnationales commises contre des enfants.
Le sous-commissaire Stephen White, des Services de police spécialisés de la GRC, a souhaité la bienvenue aux partenaires internationaux et a ouvert la séance en insistant sur le fait que l'exploitation sexuelle des enfants en ligne n'est pas une question qui concerne seulement les organismes d'application de la loi, mais qui exige plutôt la participation collaborative de tous les segments de la société pour élaborer des stratégies d'intervention multidisciplinaires.
En sa qualité de président du VGT, la surintendante principale Marie-Claude Arsenault de la GRC a été l'hôte de la réunion. Elle a souligné la hausse simultanée de l'ampleur, de la complexité et de la gravité des infractions en ligne et a fait ressortir l'importance des partenaires dans la lutte mondiale contre l'exploitation sexuelle des enfants en ligne. « Le VGT est un groupe de travail uni dont la priorité est la protection des enfants », déclare la surint. pr. Arsenault. « La protection des enfants doit être au cœur de tous les efforts déployés, que ce soit par les organismes d'application de la loi, l'industrie ou les organismes non gouvernementaux. »
La réunion du VGT a donné au groupe l'occasion d'approuver l'analyse environnementale de 2019 du VGT, qui examine le tableau actuel de la menace mondiale en matière d'exploitation sexuelle des enfants sur Internet et oriente l'action du VGT à l'égard de sa stratégie. L'analyse sera disponible sur le site Web du VGT à compter du 1er novembre.
L'analyse environnementale a souligné l'augmentation globale et continue des signalements de ce type d'infractions et de la complexité des enquêtes connexes. En 2018, 18,4 millions de contenus d'abus sexuel contre des enfants ont été signalés au National Center for Missing and Exploited Children par l'industrie mondiale, comparativement à 10,2 millions en 2017. Cette constatation montre une fois de plus la nécessité de déployer des efforts de collaboration pour créer des stratégies technologiques novatrices. On encourage les partenaires de l'industrie à collaborer avec les organismes d'application de la loi pour s'assurer que leurs plateformes, existantes et nouvelles, sont informées en ce qui a trait à la sécurité des enfants.
« Il est essentiel de veiller à ce que les enfants du monde entier ne soient pas exposés de manière accrue à des méfaits en raison de la technologie », ajoute la surint. pr. Arsenault. « Par l'intensification de la collaboration, il faut établir le juste équilibre entre la protection de la vie privée des utilisateurs, y compris le chiffrement de bout en bout, et la protection des personnes, et particulièrement des enfants, contre les préjudices criminels. Pour cela, il faut notamment utiliser une méthode de conception axée sur la sécurité. L'engagement de l'industrie est une priorité clé pour le VGT, et les conclusions de l'analyse environnementale ont fait ressortir la nécessité continue d'un tel engagement. »
La santé et le mieux-être des personnes qui jouent un rôle dans la protection des enfants contre l'exploitation sexuelle en ligne, y compris les organismes d'application de la loi, l'industrie et les organismes non gouvernementaux, revêtent également une importance primordiale. Le VGT dirige une étude de recherche internationale qui aidera les organismes à être plus proactifs dans la protection et le maintien de la santé et du mieux-être de ces employés.
Le VGT offre une tribune unique et essentielle aux partenaires des organismes d'application de la loi, de l'industrie et des organismes non gouvernementaux pour leur permettre de travailler en collaboration, d'éliminer les cloisonnements, de veiller à ce que les efforts se complètent et d'œuvrer à la sécurité des enfants et à leur protection contre l'exploitation sexuelle en ligne.
SOURCE Gendarmerie royale du Canada
Relations avec les médias de la GRC, [email protected], 613-843-5999
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