CONDAMNATION D'UN ANCIEN PRÊTRE POUR CRIMES D'ORDRE SEXUEL CONTRE DES ENFANTS
IQALUIT, NU, le 30 janv. 2025 /CNW/ - aujourd'hui, la Cour de justice du Nunavut a condamné Eric Dejaeger à une peine d'emprisonnement de six ans supplémentaires pour avoir perpétré des infractions historiques d'ordre sexuel contre sept enfants. Les actes criminels ont été commis dans le hameau d'Igloolik, dans le territoire, de ce qui est désormais le Nunavut, où celui-ci était l'un des prêtres locaux de 1978 à 1982.
Le 23 janvier 2025, l'ancien prêtre a plaidé coupable relativement à sept chefs d'accusation pour attentat à la pudeur en vertu de l'art. 149 du Code criminel. C'est la troisième fois qu'il est déclaré coupable de plusieurs chefs d'accusation d'agression sexuels contre des enfants à la suite à son séjour au Nunavut.
Voici les propos de Philippe Plourde, procureur fédéral en chef au Nunavut à cet égard : « Aucune peine ne pourra réparer le préjudice causé par des actes de violence si atroces, plus précisément ceux perpétrés par une personne en situation d'autorité et de confiance qui a agressé des membres les plus vulnérables de notre société, à savoir des enfants. Toutefois, je salue le courage de tous ceux qui se sont manifestés pour dénoncer ces agressions. Cela contribue dans une large mesure à veiller à ce que ceux qui ont subi un préjudice soient entendus tant par les membres de la communauté que par l'auteur du crime. Je suis ravi que l'équipe de poursuite du SPPC, spécialisée en matière de violence sexuelle, celle des coordonnateurs des témoins de la Couronne ainsi que les représentants des services d'aide aux victimes aient pu prêter main-forte et appuyer ceux qui souhaitaient être entendus et qui en éprouvaient le besoin. »
George Dolhai, directeur des poursuites pénales, a déclaré ce qui suit à ce sujet : « La poursuite contre Dejaeger pour ce type d'infractions graves d'ordre sexuel renforce le message véhiculé selon lequel ceux en situation d'autorité qui abusent de la confiance qui leur est accordée devront répondre de leurs actes. Même après plusieurs décennies, le système de justice pénale répondra dûment aux allégations d'agressions sexuelles contre des enfants, ce qui devrait encourager ceux qui en ont été victimes de les dénoncer, renforçant dès lors la confiance envers l'administration de la justice pénale. »
Le Service des poursuites pénales du Canada est une organisation nationale chargée de poursuivre les infractions relevant de la compétence fédérale, sans influence indue et dans le respect de l'intérêt public. Le SPPC est également chargé de fournir des conseils en matière de poursuites aux organismes d'application de la loi partout au Canada.
(English version available)
SOURCE Service des poursuites pénales du Canada
RENSEIGNEMENTS : Relations avec les médias, 613-954-7803
Partager cet article