Conditions de vie des adultes de moins de 65 ans en CHSLD : le milieu de vie doit s'adapter aux besoins des personnes qui y résident
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Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec21 janv, 2014, 13:14 ET
QUÉBEC, le 21 janv. 2014 /CNW Telbec/ - L'Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec (AERDPQ) a contribué aujourd'hui à la réflexion sur les conditions de vie des adultes hébergés en centre d'hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) en présentant son mémoire devant les membres de la Commission de la santé et des services sociaux. L'Association a présenté la perspective des clientèles particulières, précisément celle des adultes de moins de 65 ans ayant une déficience physique, qui y sont référés.
Les recommandations de l'Association portent principalement sur l'accessibilité à un milieu de vie qui corresponde aux besoins des personnes, sur l'adaptation de l'offre et l'organisation des services en ce sens, ainsi que sur la formation du personnel.
Les personnes de moins de 65 ans ayant une déficience physique représentent près de 11 % de la clientèle actuellement hébergée en CHSLD. Ce sont près de 3 600 personnes qui sont en quête d'autonomie et qui ont les capacités d'avoir une vie active. « L'Association recommande que les services qui leur sont offerts soient bonifiés, notamment quant à leur nature, leur quantité et leur organisation. Pour lui permettre d'avoir une vie sociale active, une personne pourrait par exemple recourir à des services d'accompagnement pour participer à une activité de loisir en soirée et obtenir les services nécessaires pour se préparer pour la nuit, peu importe son heure de retour », a déclaré monsieur Luc M. Malo, président de l'Association.
Par ailleurs, l'Association estime qu'il y a des alternatives à l'institutionnalisation, telles que les ressources intermédiaires, les ressources de type familial, les ressources à assistance continue ou les ressources résidentielles développées par le milieu communautaire ou privé. Ces ressources favorisent une vie active des personnes tout en leur offrant les services dont ils ont besoin. Plusieurs partenaires sont impliqués dans ces différents modèles de ressources. En ce sens, l'Association recommande tout d'abord que des mécanismes régionaux, pilotés par l'agence de la santé et des services sociaux, facilitant l'adéquation entre les besoins des personnes et les ressources disponibles ainsi que leurs services, soient déployés. De plus l'Association recommande qu'un soutien financier soit dédié au développement de nouvelles ressources.
« L'Association croit qu'on doit collectivement avoir pour objectif d'adapter le milieu de vie aux besoins des personnes ayant une déficience physique plutôt que de demander aux personnes de s'adapter aux contraintes du milieu de vie qui lui est proposé. Par ailleurs, l'AERDPQ travaille avec l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS) et plusieurs partenaires pour identifier les modèles d'options résidentielles qui prennent en compte l'éventail des besoins des personnes ayant une déficience physique et les bonnes pratiques qui y sont associées », a déclaré Anne Lauzon, directrice générale de l'Association.
Le mémoire de l'Association est disponible à l'adresse www.aerdpq.org.
À propos de l'Association
L'Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec regroupe les 21 établissements qui offrent des services spécialisés et surspécialisés de réadaptation. Quelque 6 800 professionnels y travaillent en équipes multidisciplinaires afin d'aider les personnes handicapées à retrouver une autonomie et une qualité de vie optimales. Environ 77 000 personnes de tous âges, présentant une déficience physique, y reçoivent des services annuellement.
SOURCE : Association des établissements de réadaptation en déficience physique du Québec
Jacinthe Majeau, 514-282-4205, poste 224
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