Conditions de vie des femmes autochtones - Québec ne doit pas abandonner son mandat d'initiative
QUÉBEC, le 17 août 2016 /CNW Telbec/ - La députée d'Hochelaga-Maisonneuve et porte-parole du Parti Québécois en matière de condition féminine, Carole Poirier, insiste pour que le gouvernement ne prenne pas pour prétexte l'enquête fédérale pour abandonner le mandat d'initiative sur les conditions de vie des femmes autochtones, notamment en matière de violence conjugale et sexuelle. Elle réclame plutôt, de la part du gouvernement, des actions rapides et concrètes qui tiennent enfin compte des multiples rapports d'enquête.
« Dans la foulée des témoignages recueillis par l'émission Enquête sur le sort des femmes autochtones, en octobre dernier, plusieurs élus du Parti Québécois s'étaient déplacés à Val‑d'Or pour rencontrer les intervenants de la région. Nous avons alors été en mesure de constater la fragilité du milieu et la nécessité d'enquêter sur les évènements troublants qui ont touché les communautés. Depuis, nous demandons au gouvernement de faire la lumière sur ce qui se passe à Val‑d'Or en confiant un mandat en ce sens au Bureau des enquêtes indépendantes », a exposé Carole Poirier.
« Pourtant, en réponse aux évènements de Val-d'Or, le gouvernement s'est contenté d'y faire quelques visites éclair et d'annoncer des mesures mineures et inadéquates, espérant sans doute mettre le couvercle sur la marmite. Il a même eu le front de nommer une observatrice sans consulter les chefs autochtones au préalable. Enfin, bien que le gouvernement se soit engagé à confier l'enquête de Val-d'Or au Bureau des enquêtes indépendantes, en avril dernier, rien n'a bougé depuis. C'est inacceptable », a conclu la porte-parole.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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