CONFIANCE DANS LES ÉCHANGES COMMERCIAUX : LES PAYS ÉMERGENTS DONNENT LE TON,
SELON UN SONDAGE DE LA HSBC
VANCOUVER, le 20 oct. /CNW/ - Selon le dernier indice de confiance dans les échanges commerciaux HSBC, les milieux d'affaires canadiens demeurent confiants à l'égard de l'économie et des perspectives de croissance des échanges commerciaux au cours des six prochains mois. L'indice est positif dans toutes les régions du monde, même si les répondants ont maintenant quelques réserves sur l'évolution de l'économie mondiale, puisque la croissance semble se stabiliser.
L'indice de confiance dans les échanges commerciaux HSBC constitue le plus important sondage international mené auprès des petites et moyennes entreprises (PME) qui font du commerce international. Les résultats du sondage sont compilés en fonction de 17 marchés : Canada, Australie, Brésil, Chine continentale, France, Allemagne, Hong Kong, Inde, Indonésie, Malaisie, Mexique, Arabie saoudite, Singapour, Vietnam, Royaume-Uni, États-Unis et Émirats arabes unis. Ces résultats ont servi à calculer un indice dont la valeur s'établit entre 0 et 200, où 200 représente le niveau de confiance le plus élevé, 0 le plus bas et 100, le niveau neutre.
Pour donner une indication du niveau de confiance global, mentionnons que l'indice de confiance dans les échanges commerciaux HSBC est demeuré positif, s'étant maintenu à 116. Les entreprises canadiennes ont enregistré un résultat de 110, ce qui constitue une légère amélioration par rapport au résultat de 109 enregistré lors du dernier sondage, en mai 2010.
Les entreprises qui voient les six prochains mois avec le plus d'optimisme sont celles de l'Inde, (140), des Émirats arabes unis (125), du Mexique (124) et de l'Indonésie (124). Elles sont suivies par les entreprises du Vietnam (122), du Brésil (122), d'Arabie saoudite (118), de Malaisie (114) et de Chine (111).
Les marchés développés comme le Canada (110), l'Australie (110), le Royaume-Uni (109), les États-Unis (108), l'Allemagne (107), la France (106) et Hong Kong (106) ont vu leurs résultats s'améliorer et se retrouvent également en territoire positif, mais à un niveau moins élevé.
Les répondants de tous les marchés pensent que c'est la Chine élargie qui présente les meilleures perspectives de croissance pour les six prochains mois. Ce résultat reflète bien le rôle déterminant qu'elle joue dans la nouvelle économie mondiale.
Bill Nowicki, vice-président à la direction et responsable en chef, commerce international et chaîne d'approvisionnement, HSBC Amérique du Nord, a déclaré : « La confiance dans les échanges commerciaux demeure bien ancrée en territoire positif dans tous les marchés inclus dans le sondage, malgré l'incertitude qui ne cesse de planer sur les économies développées et le ralentissement de la croissance dans les pays émergents. Conformément à la tendance qui se dessine sur le plan du commerce intra-régional partout dans le monde, le commerce entre le Canada et les États-Unis demeure vigoureux. » « Toutefois, on assiste à un changement de paradigme dans le commerce international : les marchés émergents seront désormais le moteur de la croissance des échanges internationaux. Donc, les entreprises qui désirent maintenir leur rentabilité à long terme ne pourront plus ignorer ces marchés comme source importante de croissance, » ajoute-t-il.
Le commerce entre les États-Unis et le Canada continue de s'intensifier. Plus de huit entreprises américaines sur dix (86 %) ont répondu que c'est avec des entreprises canadiennes qu'elles font le plus affaire. Il s'agit d'une augmentation considérable par rapport à la même période de l'année dernière, puisque ce pourcentage s'établissait alors à seulement 65 %.
Moins de barrières au commerce international
Les entreprises canadiennes sont d'avis que les barrières au commerce international sont moins importantes, mais elles demeurent préoccupées par les effets que les fluctuations des taux de change, les coûts de certains services essentiels, comme les services de logistique, expédition et entreposage, et un éventuel fléchissement de la demande pourraient avoir sur la croissance du commerce international.
Les banques canadiennes perçues comme la source privilégiée de financement du commerce international
Alors que l'économie se stabilise et que les occasions d'affaires deviennent plus nombreuses, les importateurs et les exportateurs se tournent de plus en plus vers les banques pour financer leurs activités de commerce international. En conséquence, les acheteurs compteront moins sur leurs fournisseurs pour financer leur fonds de roulement.
Ainsi, 54 % des entreprises canadiennes ont répondu que leur banque constituait la principale source de financement de leurs activités de commerce international, une augmentation de 16 % par rapport à mai 2010. L'autofinancement a également fait un bond, passant de 26 % à 32 %, ce qui en fait la deuxième source de financement de ce type d'activités.
Taux de change
Les taux de change s'étant stabilisés au cours des six derniers mois, leur effet négatif sur le commerce international a légèrement décru. Plus précisément, le pourcentage d'entreprises qui estiment que les taux de change ne leur sont ni favorables ni défavorables a augmenté, tandis que celui des entreprises qui jugent que ces taux ont un effet très défavorable a chuté. Le nombre d'entreprises qui estiment que les fluctuations de change constituent la principale barrière au commerce international a baissé de 6 % au cours du dernier semestre, un signe que les entreprises canadiennes perçoivent les effets positifs d'une plus grande stabilité.
Perspectives de l'économie mondiale
Par rapport aux résultats de l'indice de confiance dans les échanges commerciaux HSBC de mai 2010, les entreprises sont plus optimistes quant aux perspectives de commerce international, mais elles ont plus de réserves quant aux perspectives de l'économie mondiale. De fait, 48 % d'entre elles pensent que le volume de leurs activités de commerce international - sous forme de ventes ou de nouvelles commandes - augmentera au cours des six prochains mois, tandis qu'une portion presque équivalente (44 %) pensent maintenir le même volume d'activités.
Toutefois, seulement 48 % d'entre elles prévoient que l'économie prendra de l'expansion au cours des six prochains mois, contre 64 % en mai 2010.
Au sujet du sondage
Publié deux fois par année, l'indice de confiance dans les échanges commerciaux HSBC évalue les attentes et les perceptions de 5 124 exportateurs et importateurs de 40 villes différentes dans 17 pays quant aux perspectives de croissance de leur entreprise et de leurs activités commerciales au cours des six prochains mois. Le sondage a été mené entre juillet et septembre 2010. La marge d'erreur est de +/- 4 % avec un intervalle de confiance de 95 %.
À propos de la HSBC
La Banque HSBC Canada, filiale de la société HSBC Holdings plc, est le chef de file des banques internationales et du financement du commerce international au Canada et possède plus de 260 bureaux au pays, dont plus de 140 succursales bancaires. Avec un actif de 2 418 milliards de $US au 30 juin 2010, le Groupe HSBC, qui compte environ 8 000 bureaux répartis dans 87 pays et territoires, se classe parmi les consortiums de services bancaires et financiers les plus importants au monde.
Renseignements:
Renseignements supplémentaires :
Ernest Yee | Fabrice de Dongo |
Vice-président, relations d'entreprise | Premier directeur, relations publiques |
Banque HSBC Canada | Banque HSBC Canada |
604-641-2973 | 416-868-8282 |
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