Conflit de travail à la CCQ : Le Conseil Provincial (International) demande à la Ministre du travail d'intervenir
Nouvelles fournies par
CONSEIL PROVINCIAL DU QUEBEC DES METIERS DE LA CONSTRUCTION (INTERNATIONAL) - CPQMC-I06 juin, 2012, 14:35 ET
MONTRÉAL, le 6 juin 2012 /CNW Telbec/ - Le Conseil provincial du Québec des métiers de la construction (International) demande à la Ministre du Travail, Mme Lise Thériault, d'intervenir auprès de la Commission de la construction du Québec (CCQ) pour faire appliquer, dans les plus brefs délais, l'hypothèse de règlement soumise, lundi soir, par le conciliateur nommé au dossier à la demande des employés syndiqués et de la partie patronale. Le directeur général du Conseil provincial (International) Donald Fortin, qui représente ses 44 500 membres au conseil d'administration de la CCQ veut ainsi, par sa demande, « s'assurer que les travailleurs et les travailleuses de la construction, qui financent près de 80 M $ du budget de 138 M $ des activités de la CCQ en 2012, reçoivent les services auxquels ils ont droit et qu'ils ne fassent pas les frais d'un litige qui perdure depuis trop longtemps ».
« La CCQ génère de la confusion dans ses prises de position publiques et semble vouloir étirer le conflit indûment en laissant croire que son conseil d'administration juge insuffisante l'hypothèse de règlement déposée par le conciliateur », a déclaré M. Fortin. « Dans les faits, le conseil d'administration a proposé, lundi soir à la direction de la CCQ de demander une trève de moyens de pression pour permettre d'engager des discussions avec la partie syndicale sur la base de l'hypothèse de règlement et du renouvellement de la convention collective des employés approuvé par le Conseil du Trésor », a-t-il ajouté. « J'ai personnellement indiqué à la Président-directrice générale d'éviter de négocier sur la place publique, comme elle le fait depuis mardi, et de revenir à la table des négociations ».
Le conflit de travail à la CCQ a un impact considérable sur les travailleurs et les travailleuses de la construction, notamment sur le remboursement de frais de prescription et l'obtention d'une carte de compétence. « Il faut aussi mentionner que le nouveau conseil d'administration de la CCQ, composé, depuis l'adoption de la Loi 33, de 14 membres, nommés par la ministre, en était qu'à sa deuxième séance. Seuls quatre membres provenant des associations syndicales siégeaient sur l'ancien conseil et avaient participé aux discussions jusqu'ici. On ne peut pas dire que l'ensemble des membres soient bien au fait des enjeux du conflit », a souligné M. Fortin.
« Par conséquent, considérant qu'aucune discussion visant une entente négociée n'est possible dans ce contexte, que les travailleurs et les travailleuses de la construction n'ont pas à être des victimes du conflit, et considérant l'importance des services de la CCQ pour l'industrie de la construction, la ministre devra revoir ses priorités. Plutôt que de prioriser des enquêtes et des poursuites, elle doit prioriser le respect des services aux partenaires, qui sont le moteur de l'industrie de la construction, et s'impliquer personnellement dans la résolution de ce conflit », a conclu M. Fortin.
Source : Steve Flanagan, SFI Relations publiques, 514-916-2512
Partager cet article