Conflit de travail au Journal de Montréal - Diaboliser les patrons n'est pas
une voie de solution
MONTRÉAL, le 21 oct. /CNW Telbec/ - La Fédération des chambres de commerce du Québec fait appel à la bonne foi des deux parties dans le conflit opposant le Journal de Montréal et sa direction afin que celui-ci se règle le plus rapidement possible. Par le fait même, la FCCQ déplore le climat de négociation difficile qui existe entre les deux parties, de même que tout acte illégal pouvant ou ayant été commis dans le cadre de cette négociation.
Loin de vouloir prendre position dans un conflit de nature privé, la FCCQ estime toutefois que des négociations fructueuses ne peuvent se tenir efficacement lorsque le climat est aussi tendu et que les parties s'invectivent sur la place publique ou commettent des actes illégaux. « Un refroidissement des esprits s'impose, » croit Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ.
« On constate également depuis quelques temps au Québec une animosité grandissante envers les propriétaires d'entreprises et les entrepreneurs qui, en faisant grandir et prospérer leurs entreprises, contribuent à l'augmentation de notre richesse collective. Cette mentalité, encouragée par les déclarations des syndiqués et leur organisation, ne contribue en rien au développement économique du Québec, bien au contraire, » estime madame Bertrand.
Défenseur acharné de la liberté d'entreprise, la FCCQ estime que cette perception négative des entrepreneurs, notamment encouragée par les syndicats, contribue à l'immobilisme ambiant et cause un tort considérable à notre prospérité économique.
De plus à l'instar du CPQ, la FCCQ croit qu'il est pour le moins inapproprié de la part des organisations syndicales de tenter de se servir de ce conflit pour demander un resserrement des lois du travail au Québec, lois qui sont déjà parmi les plus contraignantes en Amérique du Nord.
Renseignements:
Bruno-Serge Boucher
514-717-4101
[email protected]
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