Congrès des jeunes libéraux - Tous les partis doivent favoriser la parité hommes-femmes
QUÉBEC, le 16 août 2016 /CNW Telbec/ - La députée d'Hochelaga-Maisonneuve et porte‑parole du Parti Québécois en matière de condition féminine, Carole Poirier, se désole du fait que les jeunes libéraux aient rejeté une résolution voulant que leur parti s'engage à présenter entre 40 % et 60 % de candidatures féminines à chaque élection.
« En tant que députés de l'Assemblée nationale du Québec, nous avons l'obligation de tendre vers une représentativité de l'ensemble de la population. Or, depuis trop longtemps, les femmes se font dire que les changements arriveront un jour ou l'autre. Au Parti Québécois, nous croyons que des gestes concrets et audacieux doivent être faits dès la prochaine élection, en 2018 », a déclaré Carole Poirier.
La députée a tenu à rappeler aux élus du Parti libéral que leur ancien chef, Jean Charest, a pourtant signé le manifeste pour la parité du Groupe Femmes, Politique et Démocratie. En outre, en mars dernier, une députée libérale a déposé un mandat d'initiative pour examiner la place qu'occupent les femmes en politique. « La position des jeunes libéraux est tout à fait illogique et contradictoire. Que doit-on en penser? Du côté du Parti Québécois, par contre, nous sommes cohérents : en novembre 2015, notre conseil national a adopté la résolution suivante : "Il est proposé que le prochain gouvernement du Parti Québécois applique la parité lors de la formation du Conseil des ministres." D'ailleurs, notre exécutif national ainsi que le comité national des jeunes du Parti Québécois sont déjà paritaires », a‑t‑elle ajouté.
De plus, pour atteindre la parité en politique et au sein des appareils décisionnels, le Parti Québécois a pris, en mars dernier, les 10 engagements suivants :
- Création d'un comité parlementaire mixte dont le mandat consiste à élaborer des propositions pour atteindre la zone paritaire dans le recrutement des candidates et des candidats du Parti Québécois à la prochaine élection;
- Mise en oeuvre de la parité hommes-femmes au Conseil des ministres;
- Mise en oeuvre de la parité hommes-femmes dans tous les conseils d'administration des organisations gouvernementales et paragouvernementales;
- Mise en oeuvre de la parité hommes-femmes dans les conseils d'administration parmi les critères menant à l'attribution de contrats publics;
- Instauration d'un congé parental de 18 semaines consécutives pour les élues municipales et les élus municipaux, et ce, sans que leur mandat électif ne prenne fin (dépôt du projet de loi no 594 par Carole Poirier, devenu un amendement adopté au projet de loi no 83);
- Examen de l'opportunité de l'instauration d'un congé de maternité pour les députées;
- Examen des différentes réformes de mode de scrutin pour favoriser l'augmentation de la place des femmes en politique;
- Instauration d'un programme d'aide à domicile visant à soutenir les élues et les élus ayant de jeunes enfants dans leurs tâches familiales pendant leur absence;
- Accès à un service de garderie pour répondre aux besoins des participantes et des participants aux conseils nationaux du Parti Québécois;
- Soutien aux programmes de formation à la démocratie et à la diversité de représentation, afin d'accroître leur présence et leur accessibilité.
« La première ministre déléguée à la Condition féminine fut Lise Payette, en 1979. Près de 40 ans plus tard, nous constatons que la place des femmes en politique a été renforcée, mais que nous pouvons faire plus. Le Parti Québécois entend prendre ses responsabilités; il continuera d'incarner le changement pour les femmes québécoises, car l'avenir de notre nation passe par l'égalité entre les femmes et les hommes », a conclu Carole Poirier.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Valérie Chamula, Coordonnatrice des communications, Aile parlementaire du Parti Québécois, 416 643-2743
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