Congrès des jeunes libéraux : Les jeunes péquistes dressent un même constat,
mais veulent de vraies réformes
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Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)15 août, 2010, 11:47 ET
MONTRÉAL, le 15 août /CNW Telbec/ - Les jeunes du Parti Québécois sont réunis cette fin de semaine à Montréal afin de faire front commun avec les différents groupes souverainistes du Québec, dans le cadre de la première édition de l'Université d'été des jeunes souverainistes. Parallèlement, réunis à Québec pour leur Congrès, les jeunes libéraux ont manqué une belle occasion de réellement enrayer le cynisme actuel.
Selon le président du Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ), Alexandre Thériault-Marois, les jeunes libéraux ont traduit cette fin de semaine un malaise qui est semblable dans les rangs des jeunes souverainistes : "Comme les jeunes libéraux, nous sommes préoccupés par les divers scandales de financement et de corruption, ainsi que le manque de clarté des discussions tenues en Chambre ce printemps. J'espère cependant que Jean Charest comprendra mieux le message s'il vient cette fois de ses propres rangs", explique-t-il. Selon lui, les allégations de corruption portant sur l'attribution de permis et de contrats ainsi que de financement illégal ne peuvent se reproduire.
Aller au fond des choses
Cependant, les jeunes péquistes sont déçus du manque de courage de leurs homologues libéraux. Si certaines idées sont intéressantes, elles sont insuffisantes et passent à côté de l'essentiel, selon M. Thériault-Marois : "Ce que la population réclame clairement et très majoritairement, c'est une enquête sur le financement des partis politiques et l'industrie de la construction. La situation actuelle fait en sorte que l'on ne peut aller en-deçà de cette mesure", affirme-t-il.
Plusieurs mesures proposée cette fin de semaine sont par ailleurs incohérentes ou inapplicables avec le droit parlementaire actuelle. Par exemple, la proposition des jeunes libéraux de sanctionner l'absence de réponse à une question de l'opposition existe déjà. Également, les chauds débats pouvant mener à la possibilité pour des entreprises privés de financer les partis politiques montrent l'idéologie libérale mal dissimulée derrière le message des jeunes libéraux cette fin de semaine.
Dans un autre ordre d'idée, les jeunes péquistes, comme la FTQ, salue la proposition de revoir la législation anti-briseurs de grève : "Nous sommes heureux, après plusieurs années de démarches afin d'abolir la formule Rand, que les jeunes libéraux veuillent rejoindre la voie du Parti Québécois. Encore ici, nous espérons que le gouvernement Charest comprendra le message".
Renseignements: Gabrielle Lemieux, vice-présidente aux communications du CNJPQ; 514 808-6071; Source: Comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ)
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