Connaître ses limites: BMO rend public un rapport sur l'achat de maisons
- Les perspectives de hausse des prix des maisons et des taux d'intérêt incitent les Canadiens à acheter plus tôt. - 71 % des propriétaires actuels et futurs pensent que les prix des maisons sont trop élevés. - Le tiers se plaignent d'avoir perdu le sommeil en raison du stress lié à la démarche d'achat d'une nouvelle maison.
MONTRÉAL, le 24 mars /CNW/ - La majorité des propriétaires canadiens estime que les prix des maisons sont trop élevés - particulièrement dans les grands centres urbains. Malgré cela, les Canadiens ressentent plus de pression à acheter une maison plus tôt, selon un nouveau sondage de BMO réalisé par Harris-Decima.
Le sondage a permis de constater que parmi les acheteurs d'une première maison, environ le tiers estimait que les perspectives de hausse des prix des maisons et des taux d'intérêt avaient influé sur leur décision d'entrer sur le marché.
"Il y a nettement un sentiment d'urgence chez les acheteurs de maisons", a déclaré Lynne Kilpatrick, première vice-présidente, Services bancaires aux particuliers, BMO Banque de Montréal. "Lorsque vous cherchez à acheter une maison, la clé est de bien comprendre votre situation financière - ce que vous pouvez vous permettre aujourd'hui et dans un avenir rapproché, alors que les taux et les frais connexes liés à la propriété augmenteront."
Le sondage a également permis de constater que l'expérience de l'achat d'une maison est une source de stress et d'anxiété, tant pour les propriétaires actuels que futurs. Environ 33 % se plaignent d'avoir perdu le sommeil en raison du stress lié à la démarche d'achat d'une nouvelle maison.
Une partie de ce stress peut être liée à la bataille des offres. Environ 15 % des répondants ont indiqué avoir participé à une bataille des offres, et parmi ceux dont les offres ont été rejetées, 14 % estiment que cela les a poussés à trop dépenser lors de leur offre suivante.
"Les prix des maisons ont augmenté de 89 % depuis 2002 - soit considérablement plus que la progression du revenu des familles", a déclaré Sal Guatieri, économiste principal, BMO Marchés des capitaux. "Toutefois, à l'approche d'un marché moins frénétique, avec des taux d'intérêt vraisemblablement plus élevés et l'adoption de la taxe de vente harmonisée en Ontario et en Colombie-Britannique, la prudence peut se révéler un bon choix pour de nombreux nouveaux joueurs sur le marché de l'habitation."
"Pour de nombreux Canadiens, l'idée de devenir propriétaire de sa propre maison est un objectif de vie majeur", a ajouté Mme Kilpatrick. "Tandis que nous encourageons les Canadiens à chercher à réaliser leur rêve de posséder leur maison, nous sommes conscients qu'il est facile d'être entraîné par les émotions de l'achat, ce qui peut nous pousser à mettre trop de pression sur notre budget. Nous estimons que pour obtenir la bonne maison et le bon prêt hypothécaire, il faut commencer par de bons conseils. En bref, vous devez savoir quand vous retirer."
BMO a annoncé récemment qu'elle permet aux Canadiens de se libérer plus rapidement de leur hypothèque grâce au lancement du nouveau prêt hypothécaire à taux fixe de cinq ans de BMO, à compter du 8 mars 2010. Ce prêt hypothécaire offre le plus faible taux fixe sur cinq ans, soit 3,75 %, avec une période d'amortissement maximale de 25 ans.
BMO offre aux acheteurs d'une maison quelques astuces et conseils : Prenez une période d'amortissement plus courte - Plus la durée du prêt hypothécaire est brève et moins vous payez d'intérêt. - Le fait de ramener votre période d'amortissement de 30 à 25 ans peut vous faire économiser plus de 53 000 $ en frais d'intérêt et ne fait augmenter votre versement que de 84 $ par mois (basé une hypothèque de 200 000 $). Effectuez une mise de fonds plus importante - Si vous pouvez faire une mise de fonds plus importante, c'est là un excellent moyen de vous aider à payer moins d'intérêt sur la durée de votre prêt hypothécaire. Assurez-vous d'avoir les moyens de respecter votre engagement - Faites une simulation de crise sur votre budget en utilisant un paiement hypothécaire basé sur un taux d'intérêt plus élevé. Si les taux augmentent de 1 %, vous aurez besoin de 126 $ de plus par mois sur un prêt hypothécaire de 200 000 $. Si les taux n'augmentent pas, vous rembourserez votre capital plus rapidement. Dans un cas comme dans l'autre, vous êtes prêt. - Le total des frais de logement (paiements hypothécaires, impôts fonciers, frais de chauffage, etc.) ne devrait pas représenter plus du tiers des revenus du ménage. Effectuez des paiements anticipés lorsque vous le pouvez - Payez chaque semaine ou toutes les deux semaines plutôt que chaque mois. Vous pourriez vous libérer de votre hypothèque quatre ans plus tôt et économiser plus de 47 000 $ en frais d'intérêt simplement en modifiant votre fréquence de versement. - Profitez des privilèges de remboursement anticipé. - Augmentez votre versement hypothécaire (capital et intérêt) ou effectuez des versements forfaitaires. Assurez-vous de toujours épargner pour les temps difficiles - Si vous êtes endetté au maximum, vous ne serez peut-être pas en mesure de parer aux imprévus. Réfléchissez bien au choix entre taux fixe et taux variable - Tandis que les prêts hypothécaires à taux variable ont constitué une stratégie gagnante à long terme, ceux à taux fixe (actuellement à des niveaux plus bas que jamais) apportent la tranquillité d'esprit en vous protégeant contre les augmentations de taux.
Sur le marché surchauffé d'aujourd'hui, ne vous laissez pas entraîner dans une bataille des offres qui pourrait propulser vos paiements hypothécaires à un niveau difficile à soutenir.
Le sondage en ligne Harris/Decima a été réalisé du 16 au 22 février 2010 auprès d'un échantillon de 1 000 Canadiens de 25 à 45 ans, qui sont actuellement propriétaires d'une maison (qui ont actuellement un prêt hypothécaire sur leur maison et qui en ont eu besoin lorsqu'ils ont acheté leur maison) ou qui prévoient acheter leur première maison dans les 12 prochains mois et qui, au moins, prennent part aux décisions financières de leur ménage.
Renseignements: Personne-ressource pour les médias: Sarah Bensadoun, Montréal, [email protected], (514) 877-8224
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