Conseil de la fédération sur les changements climatiques - La lutte aux gaz à effet de serre doit être une priorité pour les gouvernements
QUÉBEC, le 13 avril 2015 /CNW Telbec/ - Alors qu'Ottawa se cache derrière les provinces et que Québec n'a toujours pas dévoilé ses cibles de réduction des gaz à effet de serre (GES) à quelques heures du Conseil de la fédération sur les changements climatiques, la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, estime que la lutte aux gaz à effet de serre est une vraie farce pour les gouvernements!
« Le manque de volonté des gouvernements en matière de lutte aux changements climatiques est déplorable. Les conservateurs n'ont aucun plan crédible pour réduire les émissions de GES et devrait se garder une petite gêne en matière de lutte aux changements climatiques. Même Jean Charest a fait mieux que Stephen Harper! » indique Mme Massé.
Québec solidaire déplore que le Conseil s'ouvre sans la présence du premier ministre de l'Alberta, Jim Prentice. « Pendant que les Québécois font des efforts exceptionnels pour réduire les GES, l'Alberta a augmenté ses émissions de 46% depuis 1990! Philippe Couillard peut bien se vanter de son bilan environnemental, mais s'il n'est pas capable d'intéresser le premier ministre de la province qui produit le plus de GES, c'est un coup d'épée dans l'eau », estime Mme Massé.
Pour Québec solidaire, le Québec ne doit pas se rendre complice de Stephen Harper et de l'Alberta. « Ce n'est pas avec son penchant pour les grandes pétrolières, son Plan Nord, son entêtement à poursuivre Anticosti et ses projets polluants comme la cimenterie de Port-Daniel, qui pourrait produire 2 millions de tonnes de GES par année, que Philippe Couillard pourra arriver la tête haute à la Conférence de Paris sur le climat en décembre prochain », poursuit la députée.
En 2013, l'Assemblée nationale avait adopté à l'unanimité une motion de Québec solidaire visant à réviser les cibles du Québec en matière de réduction des GES. « M. Couillard doit cesser de surfer sur une réputation empruntée et doit fixer des cibles ambitieuses de réduction des GES pour l'après 2020. Dès maintenant, le Québec peut maximiser ses résultats en axant son plan stratégique dans le secteur du transport et en tournant le dos à l'économie du 19e siècle si chère au Parti libéral. En aura-t-il le courage? » a indiqué Mme Massé.
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire
Stéphanie Guévremont, Attachée de presse, Aile parlementaire de Québec solidaire, [email protected], (418) 473-2579
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