Conseil municipal de Longueuil - Le Parti Québécois demande au gouvernement de dénoncer les menaces et l'intimidation
QUÉBEC, le 29 juin 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Matane‑Matapédia et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de sécurité publique, Pascal Bérubé, ainsi que les députés du Parti Québécois de Longueuil, Martine Ouellet (Vachon), Diane Lamarre (Taillon) et Bernard Drainville (Marie‑Victorin), demandent au gouvernement de dénoncer clairement l'intimidation que subit la mairesse de Longueuil, Caroline St‑Hilaire.
La semaine dernière, Mme St‑Hilaire a dénoncé les excès du chef de l'opposition, Robert Myles, qui affirme que Longueuil est une ville bilingue. Elle a également demandé au gouvernement de renforcer la loi 101 afin de clarifier les règles en la matière. Or, à la suite d'une série de menaces à son endroit, la police a décidé d'assurer la sécurité de Mme St‑Hilaire.
Il y a quelques jours, interrogé à ce sujet, le ministre des Transports, Robert Poëti, avait déclaré : « Moi, si elle a une problématique, va falloir qu'elle la règle, là! C'est pas de mon ressort à moi (sic)… »
« Depuis plusieurs jours, déjà, la sécurité est renforcée autour de la mairesse de Longueuil. Toutefois, le gouvernement n'a pas dénoncé clairement les menaces et l'intimidation dont est victime Caroline St‑Hilaire; il a plutôt envoyé des messages contradictoires. Où sont les ministres des Affaires municipales, de la Sécurité publique et la ministre responsable de la Lutte contre l'intimidation? Ils doivent envoyer un message clair et s'inscrire en faux contre les propos de Robert Poëti », a réclamé Pascal Bérubé.
« La loi 101 prévoit que les municipalités peuvent communiquer avec leurs citoyens et offrir des services en anglais lorsque plus de 50 % de leur population se déclare anglophone; c'est une mesure que personne ne remet en cause. À Longueuil, la vaste majorité des citoyens identifient le français comme langue première. Ce n'est pas normal qu'un élu, où qu'il soit au Québec, subisse de l'intimidation, voire des menaces, parce qu'il rappelle que le français est la langue commune d'usage public au Québec », ont ajouté Martine Ouellet, Diane Lamarre et Bernard Drainville.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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