Conseil national du Parti Québécois - « J'ai confiance en nous. J'ai confiance en notre grand projet et je fais confiance aux Québécois » - Pierre Karl Péladeau
SHERBROOKE, QC, le 21 nov. 2015 /CNW Telbec/ - À l'occasion de son premier conseil national en tant que chef du Parti Québécois, Pierre Karl Péladeau a tracé le bilan de l'action du gouvernement du Québec et a mis en lumière les tromperies du premier ministre libéral Philippe Couillard.
« Nous avons rendez-vous en 2018 pour remettre le Québec sur les rails de la croissance, sur les rails de l'égalité des chances, sur les rails de l'équité et de la justice! Les Québécois sont capables de faire beaucoup plus que l'austérité à laquelle nous confinent Philippe Couillard et Martin Coiteux. La force de nos convictions doit nous motiver à en faire plus. Nous devons aller plus loin. La préparation de notre congrès va nous amener à innover, à choisir l'audace. J'ai confiance en nous. J'ai confiance en notre grand projet et je fais confiance aux Québécois », a-t-il lancé.
La tromperie du 16 milliards
« Seize milliards, c'est le chiffre répété sans arrêt par le premier ministre et qui correspondrait au "trou" dans les finances publiques qui serait causé par l'indépendance, comme il le dit. C'est sur ce chiffre que repose son argumentaire fédéraliste. Rien n'est plus faux », a déclaré le chef du Parti Québécois.
Le premier ministre tient ce chiffre des Comptes économiques et des revenus du Québec, page 59. Au bas de la page, on lit que les données proviennent de Statistique Canada. Or, chez Statistique Canada, on émet la réserve suivante : « Ces statistiques sont parfois utilisées de façon erronée pour tenter de déterminer qui sont les gagnants et les perdants nets au sein de la Confédération ».
Statistique Canada a cessé de produire ces chiffres depuis 2009 en raison de problèmes méthodologiques. Seul le gouvernement du Québec paie encore pour obtenir de l'information discontinuée.
« Manifestement, le premier ministre n'a pas fait ses devoirs et il préfère la partisanerie à la vérité. De notre côté, nous avons un véritable projet qui nous permettra de récupérer les 50 G$ et plus que nous envoyons à Ottawa chaque année. Un projet solide, à la hauteur de nos ambitions et qui enrichira le Québec : faire du Québec un pays! », a ajouté le chef du Parti Québécois.
Aux « vraies affaires » du premier ministre, nous répondons par les vrais chiffres
« Le premier ministre Philippe Couillard avait promis de créer de la richesse. Il a plutôt créé une crise de l'emploi. Depuis six mois, le Québec a connu 10 200 mises à pied. Avec le premier ministre Couillard, les paroles s'envolent, mais les dommages restent. Il ne comprend rien à l'économie. Jeudi dernier, la Caisse de dépôt a servi toute une leçon de finance au gouvernement libéral : elle a conclu une entente avec Bombardier comprenant une garantie, pour les Québécois, d'un rendement d'au moins 9,5 % et de l'obtention de l'augmentation de valeur d'une entreprise qui génère plus de 6 G$ en revenus et plus de 600 M$ en bénéfices d'exploitation. Pendant ce temps, nous n'avons pas le début d'une divulgation sur la transaction mal ficelée entre le gouvernement, son ministre de l'Économie et Bombardier. Le premier ministre doit rendre publics les détails de cette transaction », a poursuivi Pierre Karl Péladeau.
Des services publics reconnus
« Le gouvernement de l'austérité a trouvé 400 M$ de plus pour les médecins, alors qu'il offre moins que l'inflation à celles et à ceux qui enseignent à nos enfants ou qui soignent nos parents. Il y a quelque chose d'indécent dans ce deux poids, deux mesures et dans la dévalorisation systématique du rôle de la fonction publique à laquelle s'emploie le gouvernement libéral. Nos services publics ont contribué à notre émancipation, à notre enrichissement et à notre affirmation. Au Parti Québécois, nous croyons au rôle fondamental des femmes et des hommes engagés à servir le public. Ils méritent notre reconnaissance et notre respect », a aussi affirmé le chef du Parti Québécois.
Une équipe de députés dévouée
« Notre équipe dévouée de 29 députés porte la voix des Québécois avec efficacité, compassion et détermination devant un gouvernement obsédé par le démantèlement des leviers qui ont fait notre réussite. Nous avons aussi pris l'engagement d'être une force de proposition. Je viens de confier à certains députés le mandat de piloter des comités d'action. Ces groupes de travail enrichiront nos interventions avec des propositions concrètes et ils contribueront à défendre encore mieux les intérêts des Québécois. Ils enrichiront également le travail devant nous mener à notre prochain congrès et à l'adoption de notre nouveau programme », a ajouté Pierre Karl Péladeau.
Soulignons que Nicolas Marceau coordonnera le comité d'action économique; Diane Lamarre sera responsable du comité santé; Alexandre Cloutier, du comité éducation; Mathieu Traversy sera responsable du comité environnement; Carole Poirier, de celui sur les relations internationales; Maka Kotto est nommé responsable du comité sur les communautés culturelles; et Véronique Hivon, responsable des mouvements indépendantistes.
Présence de Ghislain Picard, chef de l'APNQL
Le chef a par ailleurs souligné la présence au conseil national de Ghislain Picard, chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador. « Je le remercie sincèrement de sa présence. Nous avons eu l'occasion de manifester notre solidarité à l'égard des femmes autochtones et nous réitérons notre intention de collaborer dans la recherche de solutions. Nous partageons avec les Premières Nations notre quête de liberté, la volonté de préserver notre langue et notre culture, et la détermination d'œuvrer à un monde plus juste et plus prospère, dans le respect de nos nations », a-t-il conclu.
SOURCE PARTI QUEBECOIS
Dominic Vallières, Attaché de presse, Parti Québécois, 514 258-9523
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