Conservation de la biodiversité - De grands engagements pour le Québec à la 16e Conférence des parties sur la diversité biologique des Nations unies en Colombie
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Cabinet de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine01 nov, 2024, 15:21 ET
QUÉBEC, le 1er nov. 2024 /CNW/ - La ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, Martine Biron, et le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, saluent la présence du Québec à la 16e Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique des Nations unies (CdP-16) qui a eu lieu cette année à Cali, en Colombie, du 21 octobre au 1er novembre.
Le Québec a su se démarquer par la présence de près de 90 Québécoises et Québécois regroupant des organisations de la société civile, des entreprises et une délégation jeunesse, en plus de son émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques, Jean Lemire, du sous-ministre adjoint à la biodiversité, à la faune et aux parcs, Jacob Martin-Malus, et de la directrice du bureau du Québec à Bogotá, Myriam Savard-Lajeunesse.
À l'occasion du 8e Sommet des gouvernements infranationaux et des villes qui s'est tenu le 26 octobre dernier en marge de la CdP-16, le gouvernement du Québec a annoncé une contribution au Fonds-cadre de la biodiversité. Celui-ci permettra d'appuyer la mise en œuvre du Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal (CMBKM) auprès des pays en développement. Cette contribution s'élève à 2 M$. Le Québec devient ainsi le premier État fédéré au monde à verser une somme dans ce fonds. Acteur engagé dans la lutte mondiale contre le déclin de la biodiversité, le Québec espère que d'autres États fédérés feront de même.
Le Québec assume un fort leadership, avec Regions4, au sein du Comité consultatif des gouvernements infranationaux pour la biodiversité. Lors de cette même journée, le gouvernement du Québec a également annoncé un soutien financier de 35 000 $ pour le développement de l'initiative RegionsWithNature. Celle-ci est officiellement reconnue par la Convention sur la diversité biologique comme la plateforme permettant de rendre compte des actions des gouvernements infranationaux pour la mise en œuvre du CMBKM à l'horizon 2030.
Lors de la Journée Québec organisée sur place le 25 octobre dernier, le Québec a lancé un appel à projets totalisant 50 000 $ pour les entreprises québécoises dont la mission première est l'innovation pour la nature dans un pays émergent ou en développement. Cette mesure permet d'appuyer le Québec comme chef de file en matière de biodiversité, et de soutenir des solutions innovantes ayant des retombées environnementales, sociales et économiques concrètes.
Une autre fierté pour le Québec cette année à la CdP-16 : le renouvellement d'un espace spécialement conçu et équipé pour encourager la participation active de la société civile, du secteur privé et de la finance, des peuples autochtones ainsi que des communautés locales et infranationales. Cet espace, connu sous le nom de « Place Québec », a représenté une occasion de visibilité exceptionnelle et de rayonnement majeur pour le Québec et un point de rencontre et d'échange entre des participants à la CdP-16.
Le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette, a également fait savoir, le 21 octobre dernier, que le gouvernement du Québec accordera un soutien financier à plusieurs organismes sans but lucratif afin de mobiliser la société civile québécoise dans le cadre de la CdP-16. Au total, sept organismes ont réalisé des projets au Québec pour sensibiliser le public québécois aux enjeux des négociations internationales et à Cali pour mettre en valeur l'expertise québécoise dans le domaine de la lutte contre la perte de la biodiversité.
Citations :
« Il y a deux ans, lors de la CdP-15 qui se déroulait à Montréal, le Québec s'est engagé à appuyer l'adoption du Cadre mondial de la biodiversité Kunming-Montréal. Le Québec a joué un rôle dans les négociations de ce cadre mondial en représentant notamment les États fédérés et les régions au sein de la Convention sur la diversité biologique. Notre participation active à la CdP-16 démontre que nous avons mis en place les ressources nécessaires pour maintenir notre niveau d'ambition pour la protection et la conservation durable de la biodiversité. Le fait que le Québec soit le premier État fédéré à contribuer au Fonds-cadre de la biodiversité témoigne de nos efforts et de notre ambition à appuyer la mise en œuvre internationale du Cadre mondial. »
Martine Biron, ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine
« La participation du Québec à la CdP-16 ainsi que les investissements que nous avons annoncés en marge de cette importante conférence attestent de notre volonté de poursuivre nos actions en faveur de la conservation de la biodiversité. Avec le Plan nature dévoilé récemment, nous réaffirmons notre engagement à protéger 30 % du territoire d'ici 2030. Nous sommes résolus à renforcer notre leadership et à inspirer d'autres États à s'engager pour la cause, car c'est ensemble que nous pouvons bâtir un avenir durable pour nous et les générations à venir. »
Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides
Faits saillants :
- Le gouvernement du Québec est reconnu comme un acteur engagé pour la protection et la conservation de la riche biodiversité de son territoire, ainsi que pour la reconnaissance du rôle des États fédérés au sein de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique.
- Le Québec s'est déclaré lié à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique en 1992 et accueille fièrement son secrétariat à Montréal depuis 1996.
- Le Québec représente officiellement les États fédérés au sein de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique en coordonnant, avec Regions4, le Comité consultatif des gouvernements infranationaux pour la biodiversité. L'émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques du Québec, Jean Lemire, est la voix officielle des gouvernements infranationaux au sein de la Convention. Parmi ceux-ci, mentionnons entre autres la Californie, São Paulo, la Catalogne, Rio de Janeiro, le pays de Galles et le Comité européen des régions.
- Le Plan nature 2030, annoncé le 7 octobre 2024, représente l'engagement du Québec envers les ambitions du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Il est doté d'un budget historique de 922 M$ jusqu'en 2028. Le Québec est l'un des premiers États fédérés à se munir d'un plan de réponse aux objectifs de la Convention sur la biodiversité.
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SOURCE Cabinet de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine
Sources : Frédérique Verreault, Attachée de presse, Cabinet de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre responsable de la Condition féminine, 581 997-0273; Amélie Moffet, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, 581 994-0205; Information : Relations médias, Ministère des Relations internationales et de la Francophonie, Québec.ca/international, [email protected]; Relations avec les médias, Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, 418 521-3991, [email protected]
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