Conservation de la biodiversité - Québec annonce son intention de mettre en réserve le secteur de la zec des Anses
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Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs08 mars, 2024, 10:00 ET
CHANDLER, QC, le 8 mars 2024 /CNW/ - Le gouvernement du Québec entend bonifier le réseau d'aires protégées québécois en annonçant son intention de mettre en réserve le secteur de la zec des Anses dans la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
C'est ce qu'a annoncé aujourd'hui la ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, Mme Maïté Blanchette Vézina, au nom du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette. Ce territoire a été choisi à l'issue de travaux de concertation interministérielle et a reçu l'appui de plusieurs organisations régionales.
Cette annonce s'inscrit dans la foulée des engagements du gouvernement du Québec en faveur de la conservation de la biodiversité, dont fait partie le futur Plan Nature 2030. Doté d'un budget historique de 650 millions de dollars sur sept ans, ce plan est la réponse officielle du Québec en vue d'atteindre les cibles du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, entre autres, l'objectif de conservation de 30 % des milieux continentaux et de 30 % des milieux marins d'ici 2030.
« Je suis ravie que le gouvernement du Québec soit mobilisé dans la protection du patrimoine naturel gaspésien, avec la collaboration des communautés locales concernées. Le secteur de la zec des Anses est particulièrement riche en milieux humides avec ses quelque 50 lacs, qui sont, entre autres, l'habitat de nombreuses espèces aquatiques. C'est un geste fort pour préserver la biodiversité d'ici, qui contribuera assurément à la vitalité locale et régionale! »
Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts et ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
« L'an dernier, le gouvernement du Québec a augmenté la protection du territoire de près de 3 000 km2, notamment grâce à la mise en réserve de 12 territoires. La création d'aires protégées est l'un des meilleurs moyens pour assurer le maintien et la préservation de la biodiversité. C'est pourquoi, avec le futur Plan Nature 2030, nous sommes fermement engagés à atteindre la cible mondiale de conservation de 30 % de notre territoire d'ici 2030, et ce, notamment en bonifiant le réseau d'aires protégées québécois par des initiatives comme celles-ci. »
Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides
« La SNAP Québec tient à saluer la rapidité d'action du gouvernement du Québec dans ce dossier. Cette annonce illustre bien tout le potentiel que représentent les territoires fauniques pour l'atteinte de la cible des 30 %. Nous sommes fiers d'avoir pu apporter notre soutien au comité de travail tout au long de cette démarche grâce à l'initiative Plein aire ».
Alain Branchaud, directeur général de la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec)
« Le secteur de la zec des Anses qui sera protégé, c'est un vrai joyau! Ces forêts anciennes n'ont jamais été touchées, elles sont de toute beauté! On protègera aussi de nombreux plans d'eau. Il faut savoir que le lac des Sept Îles, particulièrement prisé par les pêcheurs et les pêcheuses, abrite l'omble chevalier oquassa, une sous-espèce susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable au Québec. On a choisi de protéger une partie du territoire qui revêt une grande importance sur le plan récréotouristique, de même que pour la chasse et la pêche. On est très heureux de voir ce projet se concrétiser, après tous les efforts investis. »
Douglas Murphy, directeur de la zec des Anses
- La délimitation précise du territoire fait actuellement l'objet de discussions et sera annoncée au moment de la mise en réserve.
- Des mesures administratives visant à empêcher la réalisation de certaines activités à des fins commerciales pouvant dégrader les milieux naturels ont été mises en place pour ce territoire. Ainsi, une suspension temporaire du droit de jalonner et de désigner sur carte, de même qu'un arrêt complet et immédiat de toute forme d'exploitation forestière à des fins commerciales, y sont appliqués.
- En date du 31 décembre 2023, le réseau d'aires protégées au Québec couvrait 17,35 % du milieu continental (terrestre et eau douce), en tenant compte des différentes annonces d'intention, notamment l'engagement gouvernemental de protéger l'entièreté de l'île d'Anticosti.
- Le pouvoir de mise en réserve a été introduit le 19 mars 2021 dans la Loi sur la conservation du patrimoine naturel. Il permet au gouvernement d'assurer la protection légale de territoires par leur soustraction à certaines nouvelles activités de recherche, d'exploitation et de transport des ressources naturelles, à des fins commerciales, jusqu'à l'octroi d'un statut de protection.
- Pour en savoir davantage sur les aires protégées au Québec.
- Pour en savoir davantage sur le futur Plan Nature 2030.
Source :
Amélie Moffet Attachée de presse Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la région des Laurentides Tél. : 581 994-0205 |
Information :
Relations avec les médias Ministère de l'Environnement, de la Faune et des Parcs Tél. : 418 521-3991
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SOURCE Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
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