Conservation de la biodiversité - Québec renforce la protection de près de 3 000 km2 sur son territoire
Nouvelles fournies par
Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs30 août, 2023, 09:00 ET
QUÉBEC, le 30 août 2023 /CNW/ - Le gouvernement du Québec confirme la mise en réserve, soit la protection de 11 territoires faisant partie du domaine de l'État, dans les régions de l'Abitibi-Témiscamingue, de l'Outaouais, de la Côte-Nord, de Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, du Bas-Saint-Laurent et de la Chaudière-Appalaches. De plus, il entend ajouter près de 850 km2 au réseau d'aires protégées québécois en annonçant son intention de mettre en réserve trois nouveaux territoires situés en Abitibi-Témiscamingue, en Mauricie, en Outaouais et dans les Laurentides. Il annonce enfin son intention de mettre en place des mesures de conservation adaptées pour le Massif-du-Sud, en Chaudière-Appalaches.
C'est ce qu'a confirmé aujourd'hui le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette. Les 15 territoires visés ont été choisis à l'issue de travaux de concertation interministérielle, régionale et autochtone menés par le gouvernement dans les dernières années.
Territoires mis en réserve officiellement |
Régions |
Superficie totale |
1. Basses-Collines-du-Ruisseau-Serpent |
Abitibi-Témiscamingue |
72,9 km2 |
2. Rivière-Dumoine |
Abitibi-Témiscamingue, Outaouais |
332,2 km2 |
3. Rivières-Noire-et-Coulonge |
Outaouais |
852,6 km2 |
4. Duchénier |
Bas-Saint-Laurent |
90,4 km2 |
5. Rivière-Causapscal |
Bas-Saint-Laurent |
73,8 km2 |
6. Rivière-Cascapédia |
Bas-Saint-Laurent |
369,1 km2 |
7. Lac-de-l'Est |
Bas-Saint-Laurent |
64,4 km2 |
8. Mont-Saint-Pierre |
Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine |
5,2 km2 |
9. Vallée-de-la-Rivière-Godbout |
Côte-Nord |
215,4 km2 |
10. Brûlis-du-Lac-Frégate |
Côte-Nord |
17,9 km2 |
11. Seigneurie-de-Joly |
Chaudière-Appalaches |
18,2 km2 |
Nouveaux territoires que le gouvernement a l'intention de mettre en réserve |
Régions |
Gain en superficie protégée (approx.) |
12. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée Wanaki |
Abitibi-Témiscamingue |
224 km2 |
13. Agrandissement de la réserve de biodiversité projetée de la Vallée-de-la-Rivière-Maganasipi |
Abitibi-Témiscamingue |
105 km2 |
14. Rivière-Fortier |
Abitibi-Témiscamingue, Laurentides, Mauricie et Outaouais |
507 km2 |
Territoire dont la stratégie de conservation est à déterminer |
Région |
Gain en superficie protégée (approx.) |
15. Massif-du-Sud |
Chaudière-Appalaches |
14 km2 |
Cette annonce traduit l'engagement du gouvernement du Québec en faveur de la conservation de la biodiversité, dans lequel s'inscrit aussi le Plan Nature 2030. Doté d'un budget historique de 650 millions de dollars sur sept ans, ce plan est la réponse officielle du Québec en vue d'atteindre les cibles du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal.
Citation :
« La création d'aires protégées est l'un des meilleurs outils dont nous disposons pour protéger notre territoire et les nombreuses espèces qui y vivent. Avec le Plan Nature 2030, notre gouvernement s'engage fermement à atteindre la prochaine cible mondiale de conservation de 30 % du territoire québécois d'ici 2030. Je remercie l'ensemble des personnes et des partenaires qui prennent part à ces projets, dont les communautés autochtones. »
Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides
- La délimitation du projet de la Rivière-Fortier, des agrandissements aux réserves de biodiversité projetées de Wanaki et de la Vallée-de-la-Rivière-Maganasipi ainsi que du projet du Massif-du-Sud est approximative et pourrait encore faire l'objet de modifications, tant en ce qui concerne la délimitation précise de chaque territoire que leur superficie totale.
- Des mesures administratives visant à empêcher la réalisation d'activités industrielles pouvant dégrader les milieux naturels ont été mises en place pour ces quatre territoires. Les activités minières et forestières y font donc, dès maintenant, l'objet de contraintes.
- Pour le Massif-du-Sud, un comité regroupant les acteurs régionaux sera mis sur pied et aura pour mandat de convenir des objectifs de conservation propres au territoire et de recommander les outils de conservation à déployer pour en assurer l'atteinte.
- En date du 31 mars 2023, le réseau d'aires protégées au Québec couvrait 17,29 % du milieu continental (terrestre et eau douce), en tenant compte des différentes annonces d'intention, notamment l'engagement gouvernemental de protéger l'entièreté de l'île d'Anticosti. Cette superficie correspond à deux fois le territoire de la Grèce. Pour ce qui est des quatre nouveaux territoires pour lesquels le gouvernement a l'intention de mettre en place des mesures de conservation, ceux-ci représentent un ajout potentiel d'approximativement 0,06 %.
- La mise en réserve officielle des 11 territoires représente un gain en superficies protégées, en milieu continental, de 0,13 %.
- Le pouvoir de mise en réserve de territoires a été introduit le 19 mars 2021 dans la Loi sur la conservation du patrimoine naturel. Il permet au gouvernement d'assurer la protection légale de territoires par leur soustraction, notamment, à de nouvelles activités industrielles de recherche, d'exploitation et de transport des ressources naturelles jusqu'à l'octroi d'un statut de protection final.
Liens connexes :
- Pour en savoir davantage sur les aires protégées au Québec.
- Pour en savoir davantage sur le Plan Nature 2030.
Source :
Mélina Jalbert
Attachée de presse
Cabinet du ministre de l'Environnement,
de la Lutte contre les changements climatiques,
de la Faune et des Parcs et ministre responsable
de la région des Laurentides
Tél. : 418 803-2351
Information :
Relations avec les médias
Ministère de l'Environnement,
de la Lutte contre les changements climatiques,
de la Faune et des Parcs
Tél. : 418 521-3991
SOURCE Cabinet du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
Partager cet article