Consigne, menthol, vins québécois et autres : L'AQDA demande que l'allègement réglementaire des dépanneurs devienne une priorité nationale
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Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA)28 mai, 2015, 16:47 ET
QUÉBEC, le 28 mai 2015 /CNW Telbec/ - Les 6 400 dépanneurs du Québec occupent une place de choix dans le quotidien des Québécois, d'où l'organisation aujourd'hui à l'Assemblée nationale d'une seconde « Journée des dépanneurs » à l'initiative de l'Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA). Toutefois, leur nombre n'ayant cessé de baisser depuis 20 ans -- passant de 10 000 à 6 400 aujourd'hui -- les dépanneurs entendent accentuer la pression sur les élus pour que soit allégé et amélioré dès que possible l'ensemble de la réglementation les concernant et que cet enjeu devienne une réelle priorité.
« Nous demandons au gouvernement que l'allègement réglementaire des dépanneurs devienne une priorité nationale. Selon nos plus récents chiffres, le quart des dépanneurs au Québec peinent à faire leurs frais et la situation empire depuis deux ans. Le premier coupable est la surréglementation, la surtarification et la surtaxation dont est victime l'industrie », de préciser Michel Gadbois, président de l'AQDA. « Exploiter un simple dépanneur aujourd'hui peut exiger jusqu'à 48 droits, tarifs et permis … et on ne cesse de vouloir en ajouter d'autres! ».
Selon l'AQDA, une meilleure réglementation aurait un effet stimulant sur la profitabilité de l'industrie, assez du moins pour entraîner la création de milliers d'emplois additionnels. « Avec une réglementation modernisée, des milliers d'emplois au Québec seraient créés par des propriétaires contraints de vivre dans leur commerce depuis nombre d'années et trop heureux d'avoir enfin les moyens de se libérer. »
Livre Vert sur la dérèglementation du commerce de proximité
Parce que l'environnement réglementaire d'un dépanneur s'alourdit constamment, l'AQDA déposera cet automne un Livre Vert qu'elle proposera au gouvernement et aux élus. Qu'il s'agisse de la bière (prix minimum), du tabac (200 règlements et nouveau projet de loi proposant l'abolition du menthol), de l'essence (frais de carte de crédit), des aliments frais (règlements du MAPAQ), du vin (SAQ), la consigne (montant compensatoire non indexé depuis 1984) et autres, les occasions d'allègement sont nombreuses.
L'AQDA souhaite que cette première Journée des dépanneurs à l'Assemblée nationale aide les élus à réaliser l'impact de la réglementation sur la présence des dépanneurs et l'importance de conserver ce commerce suffisamment lucratif pour préserver les services offerts et créer encore plus d'emplois partout au Québec.
SOURCE Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA)
Guy Leroux, Association québécoise des dépanneurs en alimentation (AQDA), Cell. : (514) 993-1729; courriel: [email protected]
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