Consultation du DGEQ sur le financement des partis politiques: "Intéressant,
mais insuffisant", Françoise David
MONTRÉAL, le 3 nov. /CNW Telbec/ - La porte-parole de Québec solidaire Françoise David estime que l'annonce par le Directeur général des élections (DGE) de la tenue d'un jury citoyen sur le financement des partis politiques est une idée intéressante, mais très loin d'être suffisante. "Cette consultation ne peut en aucun cas remplacer la tenue d'une enquête publique sur les liens entre l'attribution des contrats publics et le financement des partis politiques, réclamée par 80% de la population. Le gouvernement Charest ne peut se contenter d'un resserrement des règles d'attribution des contrats. Il doit aller à la source des problèmes et cela passe par une enquête publique", d'indiquer Françoise David.
La présidente de Québec solidaire a dit souhaiter que la consultation publique du DGE s'effectue dans toutes les régions du Québec et ne soit pas centralisée en un seul lieu, de façon à ce qu'elle soit la plus représentative possible
Dans une sortie publique précédente, Québec solidaire a déjà proposé au gouvernement d'envisager les pistes de solutions suivantes, pour diminuer les dépenses électorales des partis et pour que le financement des partis politiques demeure populaire et public :
- Mieux encadrer les publicités électorales en offrant plus de temps d'antenne gratuit et à heure de grande écoute aux partis politiques ; - Limiter l'affichage électoral ; - Diminuer le montant autorisé des dépenses électorales ; - Augmenter la contribution par vote qu'accorde le DGEQ aux partis politiques ; - À l'instar de la France, la distribution par le DGEQ de l'ensemble des plates-formes électorales de tous les partis ; - Limiter, voire abolir les dons anonymes aux partis politiques ; - Assujettir toutes les municipalités à des règles de financement et non seulement celles de 5000 habitants et plus.
Françoise David s'étonne que la consultation du DGE mette sur la table la question du financement direct des partis politiques par les entreprises. "La levée de cette interdiction nous ramènerait tout droit à l'époque duplessiste. Cette disposition de la loi électorale jouit d'un important consensus au Québec : n'y touchons pas !".
Renseignements: Francis Boucher, communications, (514) 710-0466
Partager cet article