Consultation sur la discrimination systémique et le racisme : trois portes d'entrée pour participer
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Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse04 oct, 2017, 09:34 ET
MONTRÉAL, le 4 oct. 2017 /CNW Telbec/ - La Consultation sur la discrimination systémique et le racisme, qui vient d'amorcer ses travaux, se déclinera en trois volets complémentaires afin de permettre la participation des personnes, des groupes et des entreprises à travers le Québec, a précisé aujourd'hui la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse : les consultations locales, les groupes de travail et la consultation en ligne.
Ces trois volets se dérouleront en parallèle durant les prochains mois et alimenteront le bilan et les recommandations que la Commission présentera au gouvernement à l'hiver 2018. Les rapports synthèses de chacun des organismes qui mènent les consultations locales de même que ceux produits par les experts responsables des thématiques seront tous accessibles au public.
Consultations locales
Réalisées par 31 organismes dans 13 régions du Québec, les consultations locales prennent différentes formes - journées de réflexion, groupes de discussion, ateliers et cueillette de témoignages. En effet, ces 31 organismes ont chacun proposé des projets qui tiennent compte de leur expertise et s'inscrivent dans les réalités de leurs milieux, permettant une proximité avec les enjeux sur le terrain.
Tous les projets visent à mettre en lumière les expériences des personnes ayant vécu de la discrimination ou du racisme ou ayant été témoins de ces situations, de même que des pistes de solutions. Les organismes chargés de ces consultations transmettront à la Commission une synthèse des activités et des témoignages au plus tard le 15 décembre 2017.
Groupes de travail
Un second volet de la Consultation consiste en la création de quatre groupes de travail qui aborderont les thématiques suivantes : emploi et travail; éducation, santé, services sociaux et logement; justice et sécurité publique ainsi que culture et médias.
Ces groupes seront pilotés par cinq experts et expertes responsables des thématiques et composés de personnes représentant une diversité de secteurs : public, privé, communautaire, chercheurs et syndicats.
Les groupes de travail se réuniront notamment lors du forum public les 4 et 5 décembre à Montréal. Ce forum réunira plusieurs acteurs de différents milieux et permettra de poursuivre les réflexions concernant les thématiques et de recueillir des solutions concrètes. Les experts et expertes responsables des thématiques produiront un bilan des groupes de travail qui sera public et présenté à la Commission.
Consultation en ligne
Enfin, troisième volet, la population, les organismes et les entreprises pourront également participer à la consultation en ligne qui sera lancée dans les prochaines semaines. Il sera possible de s'exprimer en remplissant un questionnaire ou en déposant un mémoire sur le site Web de la Consultation et ce, du 17 octobre au 15 décembre 2017. Ces témoignages et mémoires viendront également alimenter la Commission pour l'élaboration de son rapport final.
Caractère public et indépendance
La démarche proposée pour la Consultation sur la discrimination systémique et le racisme vise à recueillir les points de vue d'une diversité de milieux et de personnes afin de trouver des solutions concrètes ancrées dans la réalité.
L'ensemble de la démarche aura un caractère public. Toutefois, afin de ne pas se priver de témoignages importants tant pour la production des rapports des organismes qu'à la rédaction du rapport final et des recommandations de la Commission, des témoignages individuels pourront se faire en privé, à la demande expresse des participants et participantes et selon le type d'activité.
La Commission tient à souligner l'indépendance des organismes et des experts et expertes qui se sont engagés dans la Consultation afin de contribuer à la recherche de solutions pour combattre la discrimination systémique et le racisme. La Commission rappelle qu'elle a la responsabilité et le pouvoir de formuler ses propres recommandations au gouvernement, en toute indépendance, en vertu de la Charte des droits et libertés de la personne.
La Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse assure le respect et la promotion des principes énoncés dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Elle assure aussi la protection de l'intérêt de l'enfant, ainsi que le respect et la promotion des droits qui lui sont reconnus par la Loi sur la protection de la jeunesse. Elle veille également à l'application de la Loi sur l'accès à l'égalité en emploi dans des organismes publics.
Source :
Meissoon Azzaria
514 873-5146 ou 1 800 361-6477, poste 210
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SOURCE Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse
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