Consultation sur le financement du transport en commun de la CMM : la Chambre présente un plan financier réaliste pour améliorer les déplacements dans la métropole
MONTRÉAL, le 10 mai 2012 /CNW Telbec/ - Dans le cadre de la consultation publique sur le financement du transport en commun, la Chambre de commerce du Montréal métropolitain a présenté hier soir ses recommandations devant la Commission du transport de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Le président et chef de la direction de la Chambre, M. Michel Leblanc, a réitéré l'importance du transport en commun pour le développement économique de la métropole.
« Les projets identifiés par les organismes de transport en commun à l'échelle de la CMM totalisent 22,9 milliards $, un montant qu'il faudrait pouvoir débourser d'ici 2020. Nous jugeons que cet horizon est trop court compte tenu de la capacité de payer de notre métropole et que nous ne pourrons tous les mettre en œuvre au cours des huit prochaines années. Nous avons donc procédé à un ordonnancement des projets qui présente une facture totale de 14,4 G$ et qui propose un modèle de revenus en quatre axes pour arriver à les financer », a déclaré Michel Leblanc.
« Avant de pouvoir développer de nouveaux modes de transport en commun, il faut faire l'entretien des infrastructures déjà existantes. Nous mettons donc le maintien des actifs en tête de nos priorités, ce qui représente un investissement de base de 10,3 milliards $ d'ici 2020. Nous souhaitons également voir la réalisation dans les meilleurs délais de deux projets déjà en cours, soit le Train de l'Est et le SRB Pie-IX, ce qui ajoute 1 G$. Finalement, nous croyons que dans une première phase, il est possible de prolonger la ligne bleue du métro et d'ajouter deux stations sur la ligne orange au coût estimé de 1,6 G$, en plus d'ajouter 1,5 G$ pour construire un SLR sur le futur pont Champlain », a ajouté Michel Leblanc.
« Pour pouvoir financer tous ces projets d'ici huit ans, la Chambre propose un modèle de revenus en quatre axes : un rééquilibrage du Fonds des réseaux de transport terrestre (FORT) dans une proportion de 30 % allant au transport en commun, une augmentation des contributions du Fonds vert grâce au marché du carbone, une hausse progressive de la taxe sur l'essence de 5 cents sur le territoire métropolitain et une généralisation des droits d'immatriculation à 75 $, tel qu'appliqué actuellement dans l'agglomération de Montréal », a poursuivi Michel Leblanc.
« Nous ne rejetons pas les autres projets de développement de l'offre. Un réalisme nécessaire exige cependant un exercice de priorisation et de développement par phase des prochaines infrastructures. Il ne sert à rien de commencer simultanément une multitude de projets que nous aurons de la difficulté à financer et à terminer dans les délais prévus », a conclu Michel Leblanc.
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Karine Abdel
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