Consultations particulières et auditions publiques sur le projet de loi 28
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ASSOCIATION CANADIENNE DU MEDICAMENT GENERIQUE (ACMG)23 janv, 2015, 10:30 ET
Des économies à portée de la main en maximisant le potentiel des médicaments génériques
MONTRÉAL, le 23 janv. 2015 /CNW Telbec/ - Invitée aux consultations particulières et aux auditions publiques sur le projet de loi 28, l'Association canadienne du médicament générique (ACMG) a présenté aujourd'hui ses suggestions d'économies supplémentaires pour le gouvernement du Québec ainsi que pour les employeurs et les salariés québécois.
Jim Keon, président de l'ACMG, précise : « Au moment où le gouvernement cherche à réaliser des économies et se penche sur les mesures à mettre en place, l'industrie du médicament générique souhaitait apporter sa contribution en faisant des propositions concrètes pour maximiser le potentiel d'économies offert par les médicaments génériques, au bénéfice de tous. En effet, une augmentation de 1 % du taux d'utilisation des médicaments génériques des économies annuelles de 103,7 millions de dollars aux régimes d'assurance médicaments du Québec, dont 48,2 millions pour le seul régime public. Il s'agit d'en prendre conscience pour mettre en place les mesures - simples - qui permettront d'en tirer pleinement parti. »
La révision de la Loi sur l'assurance médicaments
Principal objet de sa présentation, l'ACMG recommande l'ajout d'un amendement à la Section III de la Loi sur l'assurance médicaments pour modifier une disposition de l'article 28.2 et harmoniser son application entre les régimes public et privé en éliminant le plafond de la coassurance imposée aux assureurs privés.
En effet, alors que le régime d'assurance médicaments du Québec (géré par la Régie de l'assurance maladie du Québec, RAMQ) est libre d'appliquer une politique de remboursement du médicament au prix du générique - souvent fixé à 18 % ou 25 % du prix du médicament de marque -, les assureurs privés sont obligés de rembourser au minimum 68 % d'un médicament, pour respecter le plafonnement du copaiement, qui est établi à 32 %. Le coût supplémentaire est assumé par les employeurs et les employés du Québec qui cotisent à un régime d'assurance privé.
Cette disposition explique en partie le retard important des régimes d'assurance privés dans l'utilisation des médicaments génériques au Québec, qui a atteint à peine 53,2 % en 2013, très loin de la moyenne canadienne établie à 61,3 % et encore plus loin de celle de la RAMQ qui atteint 74,3 %.
On estime que, si le secteur des assurances privées rejoignait la moyenne canadienne, les payeurs de ces régimes - employeurs et employés réunis - économiseraient 449,6 millions de dollars par année. En tant que principal employeur offrant des régimes d'assurance privés au Québec, le secteur public serait le principal bénéficiaire de ces économies (gouvernement, sociétés d'État, commissions scolaires et municipalités).
La maximisation des économies reliées à l'utilisation des médicaments génériques
Faisant le point sur les baisses de prix des médicaments entrées en vigueur ces dernières années, atteignant jusqu'à 80 %, l'ACMG a salué la décision du gouvernement du Québec d'aligner ses pratiques à celles des autres provinces en coordonnant leurs actions à travers le Conseil de la fédération pour encadrer les efforts des gouvernements et de l'industrie visant à réduire les dépenses en médicaments. « Notre objectif commun, industrie et gouvernement, doit être d'établir un environnement stable, prévisible et viable au développement, à la production et à l'approvisionnement de médicaments génériques à moindre coût pour le marché canadien », a rappelé M. Keon.
Poussant ses recommandations plus loin, l'ACMG a attiré l'attention des parlementaires sur différentes mesures faciles à mettre en œuvre pour que le gouvernement tire profit de toutes les économies potentielles, notamment en faisant exercer par la RAMQ un contrôle des mentions « ne pas substituer » sur les ordonnances et en augmentant à une fois par mois la fréquence de mise à jour de sa liste des médicaments, conformément à ce qui se fait dans la plupart des autres provinces canadiennes.
En complément à sa présentation, l'ACMG a déposé un mémoire contenant de nombreuses données qui appuient ses commentaires et ses recommandations.
À propos de l'Association canadienne du médicament générique
L'Association canadienne du médicament générique représente l'industrie canadienne du médicament générique. Elle joue un rôle important dans la limitation des coûts des systèmes de santé québécois et canadien. En effet, au Québec, les médicaments génériques servent à remplir 69 % de toutes les ordonnances, mais comptent pour 21,8 % seulement des 5,9 milliards de dollars que les Québécois dépensent annuellement pour leurs médicaments.
SOURCE ASSOCIATION CANADIENNE DU MEDICAMENT GENERIQUE (ACMG)
Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec : Daniel Charron, Association canadienne du médicament générique (ACMG), Tél. : 514-286-6061, Cellulaire : 514-586-1233, Courriel : [email protected], Site Web: www.generiquescanadiens.ca
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