MONTRÉAL, le 6 nov. 2024 /CNW/ - L'École de technologie supérieure (ÉTS) a pris part aux consultations concernant le projet de Loi 74, une législation qui pourrait redéfinir l'accueil des étudiantes et étudiants internationaux au Québec. En s'impliquant dans ce débat, l'ÉTS souligne son engagement dans l'évolution de l'enseignement supérieur de la province, répondant aux défis de main-d'œuvre et de croissance économique du Québec, mais aussi de besoins en innovation.
Dans sa forme actuelle, le projet de loi 74 vise à doter le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration de nouveaux pouvoirs afin d'encadrer le nombre d'étudiantes et d'étudiants internationaux dans les établissements d'enseignement supérieur. À cet égard, l'ÉTS s'inquiète et souhaite poursuivre sa croissance et répondre aux besoins du Québec.
Un message important en faveur de la communauté étudiante internationale
Lors des consultations, l'ÉTS, représentée par Kathy Baig, directrice générale et cheffe de la direction, Annie Bouthillette, directrice exécutive des relations institutionnelles, et Mathieu Lefort, directeur du Service des relations internationales, a présenté la réalité de l'institution et ses préoccupations face au projet de loi.
L'ÉTS est fière d'accueillir une saine proportion d'étudiantes et d'étudiants internationaux en génie au Québec. Actuellement, 36 % de notre communauté étudiante totale est d'origine internationale et 67 % de ces diplômés en moyenne choisissent de s'établir au Québec après leurs études de premier cycle. En commission parlementaire, les représentants de l'ÉTS ont demandé d'exclure les universités du projet de Loi 74.
« Les étudiantes et étudiants internationaux de l'ÉTS jouent un rôle crucial pour le développement de notre société, car ils enrichissent la recherche, diversifient les talents, renforcent l'innovation et soutiennent une immigration qualifiée, essentielle à la vitalité économique et démographique du Québec. », a déclaré Kathy Baig, directrice générale et cheffe de la direction de l'ÉTS.
Le projet de loi 74 pourrait menacer cet équilibre, mettant en péril la capacité des universités à poursuivre leur trajectoire ascendante, à freiner le progrès scientifique et à se développer en fonction des besoins du Québec, notamment en matière de main-d'œuvre dans des secteurs stratégiques. Aussi, en limitant cet apport, le Québec pourrait voir son attractivité comme destination d'études décliner, nuisant à sa réputation sur la scène internationale.
Propositions de l'ÉTS : des pistes pour un équilibre durable
Dans le but de relever ces défis, l'ÉTS a présenté des pistes de solutions au gouvernement dans son mémoire déposé devant la Commission des relations avec les citoyens.
Notre mémoire sur le projet de loi 74 est disponible sur le site de l'Assemblée nationale.
Le rôle de l'ÉTS dans l'économie québécoise
Le modèle coopératif unique de l'ÉTS contribue à créer et à retenir une main-d'œuvre qualifiée essentielle pour répondre aux besoins en génie et en informatique au Québec. Ses collaborations avec des milliers d'entreprises favorisent la recherche appliquée, stimulent la productivité et enrichissent l'écosystème entrepreneurial québécois. Ce modèle alimente, en continu, l'économie québécoise d'une expertise prête à répondre aux défis d'innovation et de développement économique.
À propos de l'ÉTS
Spécialisée dans l'enseignement universitaire et la recherche appliquée en génie et en technologie, l'ÉTS est la première faculté de génie au Québec et la deuxième en importance au Canada. Son modèle d'enseignement coopératif et sa cinquantaine de clubs scientifiques et de regroupements étudiants poussent sa communauté engagée à entreprendre et à innover pour avoir un effet marquant sur le développement technologique de la société. L'ÉTS entretient des liens uniques et privilégiés avec le milieu des affaires et l'industrie : 70 % de ses activités de recherche sont menées avec et pour les entreprises au Québec, au Canada et à l'international ; elle a su s'imposer comme une actrice incontournable du cycle d'innovation, notamment en mettant sur pied le Centech, classé dans le palmarès des dix incubateurs les plus performants au monde.
SOURCE École de technologie supérieure
Renseignements : Jean-Alexandre D'Etcheverry, Service des affaires publiques et des relations gouvernementales, ÉTS, [email protected]
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