Contestation de la loi 99 - Le respect et la liberté, pour le Québec, ne seront acquis qu'avec l'indépendance
QUÉBEC, le 24 nov. 2020 /CNW Telbec/ - Alors que débutent en Cour d'appel les procédures pour faire invalider certaines dispositions de la loi 99, Loi sur l'exercice des droits fondamentaux et des prérogatives du peuple québécois et de l'État du Québec, la députée de Joliette et porte-parole du Parti Québécois en matière de justice et de relations Québec-Canada, Véronique Hivon, à l'instar de son chef, Paul St-Pierre Plamondon, réitère que la seule façon pour les Québécois d'être enfin véritablement les maîtres chez eux, c'est de faire l'indépendance le plus tôt possible.
EN BREF
- La loi 99 a été adoptée en décembre 2000, sous le gouvernement de Lucien Bouchard; elle affirme notamment le droit du peuple québécois à s'autodéterminer.
- Depuis 20 ans, les fédéralistes la contestent devant les tribunaux, niant par le fait même notre capacité et notre droit de décider par nous-mêmes, pour nous-mêmes.
- Le Canada traite le Québec avec condescendance depuis trop longtemps; il est temps de faire l'indépendance!
« Tous les peuples du monde possèdent le droit inaliénable de s'autodéterminer. Tous, sauf celui du Québec, selon certains fédéralistes. À leurs yeux, les choix des Québécois, lorsqu'il s'agit de leur avenir, seraient illégitimes. C'est profondément navrant », a déclaré d'entrée de jeu la députée de Joliette.
« D'autant plus qu'on ne peut vraisemblablement pas prévoir la fin de ce manège, poursuit-elle. Tant que le Québec demeurera au sein du Canada, ses droits seront bafoués, niés et contestés. On n'a qu'à regarder la vigueur et la détermination avec lesquelles est menée la croisade contre la loi 99 pour s'en convaincre. »
En effet, depuis 20 ans maintenant, les fédéralistes - jouissant de l'appui tacite mais entier d'Ottawa - multiplient les recours contre cette loi affirmant le droit à l'autodétermination du peuple du Québec; ils en sont désormais à la Cour d'appel. « Que conclure de cet acharnement? Que pour eux, les choix du Québec sont déraisonnables. Que pour son bien, notre peuple doit demeurer sous la "bienveillante tutelle" du Canada. Devant un tel mépris, affiché sans vergogne, l'indépendance s'avère le seul moyen de retrouver notre fierté », a fait valoir Véronique Hivon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Thomas Gaudreault, Attaché de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 456-2282
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