Contrat de 13,6 millions au chantier Davie - Le Québec reste très, très loin derrière dans l'obtention de sa juste part des contrats fédéraux
QUÉBEC, le 13 mars 2015 /CNW Telbec/ - La députée de Vachon et porte-parole de l'opposition officielle en matière de transports, de stratégie maritime et d'électrification des transports, Martine Ouellet, le député de Saint‑Jérôme et porte-parole en matière d'économie, d'entrepreneuriat, de PME et d'exportations, Pierre Karl Péladeau, ainsi que le député de Verchères et porte-parole en matière d'affaires intergouvernementales canadiennes, Stéphane Bergeron, déplorent que le Québec n'obtienne pas sa juste part des contrats fédéraux pour la construction de navires, alors que le chantier maritime Davie n'a reçu qu'un contrat de 13,6 millions de dollars.
« Le gouvernement fédéral octroie plus de 100 milliards de dollars pour la construction et l'entretien de navires. Le contrat initial pour la construction a une valeur de 33 milliards, un montant auquel s'ajoutent l'entretien et les éventuels coûts additionnels. Le Québec obtient un maigre 13,6 millions et le gouvernement libéral se réjouit, comme si nous avions réellement obtenu notre juste part. Sur plus de 100 000 millions de dollars en contrats, le Québec en obtient 13,6, soit 0,01 %, alors qu'il paye 20 % de la facture. Est-ce que le gouvernement libéral trouve cela juste pour notre économie et pour nos travailleurs? », a déclaré Martine Ouellet.
« Bien évidemment, un contrat au chantier Davie est une bonne nouvelle pour les travailleurs. Par contre, les libéraux n'ont rien fait pour que le Québec obtienne sa juste part de ce montant de plus de 100 milliards; qu'a à dire le ministre Jacques Daoust à ces travailleurs pour justifier son inaction? C'est assez navrant de le voir se réjouir ainsi, alors que le Québec est passé à côté de plusieurs milliards de dollars », a ajouté Pierre Karl Péladeau.
« Les exemples se succèdent et démontrent sans équivoque que le gouvernement libéral de Philippe Couillard est canadien d'abord! Alors qu'il devrait se tenir debout et intervenir haut et fort pour le Québec, il fait plutôt le dos rond, laissant Ottawa donner les contrats à d'autres chantiers maritimes. Il va même jusqu'à s'en réjouir! Le fédéralisme, selon Philippe Couillard, c'est l'abandon pur et simple de la défense des intérêts du Québec », a poursuivi Stéphane Bergeron.
« Imaginons un peu tous les emplois de qualité que nous aurions pu créer au Québec si, au lieu de donner notre part, soit une somme de plus de 20 milliards de dollars, au gouvernement fédéral pour le financement des contrats de construction et d'entretien des navires, nous avions dépensé cet argent au sein d'un Québec indépendant », ont conclu les députés.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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