TORONTO, le 10 nov. 2016 /CNW/ - Les chauffeurs d'autobus de la ville de Toronto et de la région de York, membres de la section locale 4268 d'Unifor, ont ratifié une convention collective avec de nouvelles clauses qui pourraient contribuer à endiguer les pénuries de chauffeurs si elles étaient adoptées de façon plus générale.
« Ce contrat contient des éléments qui pourront attirer des chauffeurs potentiels à notre secteur et retenir ceux qui y travaillent présentement, contribuant ainsi à éviter de nouvelles pénuries », a déclaré Debbie Montgomery, présidente de la section locale 4268. « Le travail des chauffeurs de la ville de Toronto et de la région de York qui sont membres d'Unifor vient de prendre un tournant pour le mieux. »
À cause de la pénurie de chauffeurs, plus de 2 600 élèves des commissions scolaires publiques et catholiques de Toronto ont été laissés en plan lorsque l'école a recommencé cette année. Les commissions scolaires ont appelé des taxis et des VUS fournis par des services de limousine; elles ont même fait venir par avion des chauffeurs d'Alberta pour couvrir tous les parcours.
« C'est inacceptable qu'un enfant soit laissé sur le bord du chemin alors qu'un autobus est censé l'amener à l'école. Je suis fière de ces chauffeurs qui se sont acharnés pour améliorer les conditions de travail dans ce secteur afin qu'une telle situation ne se reproduise plus jamais », a dit Jenny Ahn, adjointe au secrétaire-trésorier national d'Unifor.
La section locale 4268 d'Unifor représente 320 chauffeurs de l'entreprise d'autobus First Student, qui transporte environ 8 500 élèves dans les commissions scolaires publiques et catholiques de la ville de Toronto et de la région de York. Le contrat a été signé après une séance-marathon de négociations qui a eu lieu la semaine dernière, frôlant l'échéance fixée pour une grève ou un lock-out.
Le contrat, ratifié par 75 % des membres, comprend une augmentation des salaires pour les chauffeurs et un mode de rémunération qui comptabilise toutes les heures de service, pas seulement quand celles au cours desquelles ils conduisent un autobus avec des enfants à bord.
Le taux horaire minimum de 11,42 $ pour les tâches connexes sera augmenté à 13,40 $ d'ici à l'échéance de cette convention. Tous les taux de cette convention collective ont subi une augmentation de 6 à 17 %.
De plus, toute heure payée sera assurable au titre de l'assurance-emploi, ce qui permettra à ces travailleurs de bénéficier de prestations durant les périodes de mise à pied temporaire.
« Si les chauffeurs reçoivent des prestations d'assurance-emploi au cours de l'été, ils seront davantage disponibles à reprendre du service lorsque l'école reprendra à l'automne. Nous perdrons moins de chauffeurs et pourrons ainsi éviter les pénuries », a ajouté Mme Montgomery.
Unifor continue de faire pression sur le gouvernement de l'Ontario pour qu'il revoie son système d'appel d'offres en ce qui concerne l'attribution des contrats d'autobus scolaire qui, selon le syndicat, est directement à l'origine de bon nombre des problèmes systémiques du secteur.
Pour plus d'information, visitez unifor.org/schoolbuscampaign (en anglais).
Unifor, principal syndicat du secteur privé au Canada, représente plus de 310 000 travailleurs, dont 22 000 dans le secteur du transport routier. Il a été fondé pendant la fin de semaine de la fête du Travail de 2013, par la fusion du Syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile et du Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier.
SOURCE Le Syndicat Unifor
Pour en savoir plus, veuillez communiquer avec le représentant national des Communications d'Unifor, Stuart Laidlaw, à [email protected] ou au 647 385-4054 (cellulaire).
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