Corridor Québec-Windsor : le milieu des affaires soutient le projet de TGF de VIA Rail
MONTRÉAL, le 10 oct. 2024 /CNW/ - Une coalition de cinq chambres de commerce du corridor Québec-Windsor exhorte le gouvernement du Canada à aller de l'avant avec le projet de train à grande fréquence (TGF) de VIA Rail. Dans une lettre datée du 9 octobre 2024 et adressée à la ministre des Transports, Anita Anand, la coalition explique en quoi un système de transport efficace, bien intégré et durable n'a jamais été aussi important pour une région de près de 18 millions de personnes, qui génère 40 % du PIB du Canada.
Un projet de services ferroviaires voyageurs à grande vitesse pourrait transformer les déplacements dans cette région économiquement importante. En effet, on prévoit que sa population augmentera de six millions de personnes au cours des deux prochaines décennies. Comme pour d'autres projets similaires dans le monde, ce train offrira une solution rapide, moderne et confortable pour relier les grandes régions métropolitaines et centres d'affaires de l'Amérique du Nord, d'un centre-ville à l'autre.
« La construction d'une liaison ferroviaire fréquente et très rapide dans le corridor Québec-Windsor représente une occasion historique pour le Canada. Le projet porté par VIA Rail répond à la première demande de la Chambre et du milieu des affaires : offrir un lien ferroviaire structurant qui soit une alternative crédible au transport automobile dans un contexte de transition verte. Ce projet engendrera des retombées économiques majeures si on s'y prend bien, avec le renforcement de notre chaîne de valeur canadienne dans le secteur ferroviaire. C'est un projet qui doit aller de l'avant, au-delà du contexte politique », a déclaré Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain.
« Le projet de TGF de VIA est une occasion unique de transformer les déplacements et de libérer un potentiel économique considérable en intégrant notre région comme centre d'affaires mondial. Cela fait des décennies que nous avons besoin d'un service ferroviaire rapide, fiable et fréquent pour répondre aux besoins croissants de transport de personnes et d'affaires de la région la plus densément peuplée et la plus importante sur le plan économique du Canada. Le Canada est confronté à une crise de productivité et l'investissement dans des infrastructures de transport efficaces est un moyen essentiel d'y remédier. Nous demandons instamment au gouvernement de moderniser nos infrastructures ferroviaires et de relier la région, qui est le moteur économique du Canada. Il s'agit d'une occasion de bâtir une nation », a déclaré Giles Gherson, président et chef de la direction de la Chambre de commerce de la région de Toronto.
« Le Canada est en crise de productivité. Nous avons la possibilité de réaliser des investissements audacieux et transformateurs dans les infrastructures de notre pays et de renforcer la chaîne de valeur canadienne dans le secteur ferroviaire. Un projet de train à grande vitesse fera du corridor Québec-Toronto un centre d'affaires mondial, ce qui attirera de nouveaux investissements, renforcera l'économie touristique et permettra de mieux relier près de 18 millions de personnes », a affirmé Sueling Ching, présidente et cheffe de la direction de la Chambre de commerce d'Ottawa.
« Le projet de lien ferroviaire Québec-Windsor proposé par VIA Rail est nécessaire pour la région de Québec et tout l'Est-du-Québec. Les bénéfices seront importants, tant au niveau économique et social qu'environnemental. En nous connectant directement aux métropoles canadiennes, une ville comme Québec aurait accès à des marchés et à des bassins de main-d'œuvre plus importants. La CCIQ et le milieu des affaires de Québec souhaitent que le projet puisse voir le jour, toujours dans l'optique d'allier la vitesse à la fréquence », a déclaré Nicholas Pedneault, président de la Chambre de commerce et d'industrie de Québec.
« Le corridor nord n'est toujours pas desservi par un train passager. Pourtant, la moitié de la population canadienne se retrouve dans l'axe Québec-Windsor. Si l'on se compare aux pays industrialisés à l'échelle internationale, il faut demeurer compétitifs. Cette population ne fera qu'augmenter dans les prochaines années. Avoir un service de transport TGF dans un pays comme le Canada est primordial. Et même en retard. Un arrêt à Trois-Rivières permettra le développement économique et social de notre ville et s'inscrit naturellement dans le développement de la province du Québec et de l'Ontario », a ajouté Jean-Philippe Martin, président de la Chambre de commerce et d'industries de Trois-Rivières.
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SOURCE Chambre de commerce du Montréal métropolitain
Source : Jean-Baptiste Portrait, Conseiller, Relations publiques et médias, Chambre de commerce du Montréal métropolitain, Tél. : 514-669-6768, [email protected]
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