Coupes au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs - Portes ouvertes au braconnage dans les forêts québécoises
QUÉBEC, le 23 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Beauharnois et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de faune et de parcs, Guy Leclair, dénonce le fait que le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Laurent Lessard, ait décidé d'abolir 16 postes d'agent de protection de la faune.
Ces coupes s'ajoutent aux 70 postes d'agent de protection de la faune qui étaient toujours à combler. La situation devient préoccupante car, à l'aube de la saison de la chasse, le quart de l'effectif nécessaire à la protection de la faune québécoise est à la maison. Pire encore, certains agents ont reçu la directive de ne pas sortir à plus de 30 km de leur bureau régional et de n'intervenir qu'en cas de braconnage lourd, afin de diminuer les factures d'essence.
« Non seulement la décision du ministre met-elle en péril la sécurité des citoyens en forêt, mais elle ouvre aussi toute grande la porte à un festival du braconnage au Québec au cours des prochains mois. Est-ce que le ministre est conscient de l'invitation qu'il envoie aux braconniers? », a demandé Guy Leclair.
Lors de l'étude des crédits budgétaires, le ministre s'était pourtant engagé à remplacer chaque agent de protection de la faune, lors de son départ, par un diplômé du centre de formation de Duchesnay. Mais, sur le terrain, la situation est tout autre; nous apprenions récemment qu'en raison des compressions du gouvernement, la promotion 2014 était annulée. De plus, aucun agent ne sera formé cette année.
« Moins d'agents sur le terrain, moins d'agents à l'école : la faune et la sécurité des Québécois en forêt sont victimes du gouvernement libéral. Le président du Conseil du trésor parle de dialogue social, mais ni les syndicats, ni les étudiants, ni les citoyens n'ont été consultés ou même simplement informés de ces décisions avant qu'elles soient diffusées dans les médias », a ajouté Guy Leclair.
Le député de Beauharnois rappelle également que le faible nombre d'agents de la faune met leur vie en danger, car cela retarde leurs interventions lors de l'intrusion d'animaux dangereux en milieu urbain. Mentionnons enfin que le taux de mortalité des agents de la faune est déjà le plus élevé parmi les agents de la paix au Québec.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article