Coupes aveugles en culture - La ministre David doit reculer
QUÉBEC, le 23 juin 2015 /CNW Telbec/ - À la suite de l'annonce de la suppression de dizaines de postes à la Grande Bibliothèque de Montréal, en raison de compressions à Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), et d'une coupe surprise des budgets au Conseil des arts et des lettres du Québec, la députée de Joliette et porte-parole de l'opposition officielle en matière de culture et de communications, Véronique Hivon, dénonce les compressions aveugles qu'impose le gouvernement et demande à la ministre de reculer.
« Alors que nous venons tout juste d'adopter la Loi modernisant la gouvernance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, il est pour le moins ironique et désolant de constater les graves répercussions de l'austérité libérale sur le fonctionnement de cette institution phare de la culture et du savoir », a déclaré Véronique Hivon.
En effet, l'annonce d'aujourd'hui est d'autant plus surprenante que lors de l'étude détaillée, la ministre de la Culture et des Communications, Hélène David, n'a cessé de vanter les mérites de BAnQ et d'insister sur son importance. Soulignons d'ailleurs que cette année, la Grande Bibliothèque fête son 10e anniversaire. « Nous aurions voulu célébrer mais, malheureusement, nous devons encore une fois nous battre pour le maintien, l'accessibilité et la qualité des services en matière de culture au Québec. Décidément, les jours sont sombres et l'avenir semble incertain pour le secteur; en plus des compressions qui touchent BAnQ, le Conseil des arts et des lettres du Québec a appris, aujourd'hui même, qu'il devrait réduire son budget de 2,5 M$. C'est insensé! », a ajouté la députée de Joliette.
Rappelons toutefois qu'au cours des derniers mois, la mobilisation des acteurs du milieu de la culture et les actions de l'opposition officielle ont permis d'obtenir l'annulation de décisions gouvernementales inacceptables, comme la fermeture des conservatoires en région, la vente de la bibliothèque Saint-Sulpice ou la fusion forcée de la Cinémathèque avec BAnQ. « Le gouvernement doit également reculer sur les compressions à BAnQ, qui ont pour effet l'abolition de postes, donc la réduction des services offerts aux usagers, comme nous le découvrons aujourd'hui, ainsi que sur celles, sans précédent, qui touchent le Conseil des arts et des lettres; rien de tout cela n'avait été annoncé lors de l'étude des crédits budgétaires », a conclu Véronique Hivon.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
Partager cet article