Coupes dans l'aide aux victimes d'actes criminels - Le gouvernement libéral est en déficit de compassion
QUÉBEC, le 18 sept. 2014 /CNW Telbec/ - Le député de Rosemont et porte‑parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean‑François Lisée, et le député de Lac‑Saint‑Jean et porte‑parole en matière de justice, Alexandre Cloutier, déplorent que le gouvernement libéral persiste à proposer des mesures qui toucheront durement nos familles et les plus vulnérables. Voici maintenant qu'il s'en prend aux victimes d'actes criminels.
À la suite d'un article faisant état de compressions envisagées dans l'indemnisation aux victimes d'actes criminels, Jean‑Francois Lisée a questionné la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, ainsi que le premier ministre. Ces derniers ont confirmé que le programme d'indemnisation subira des coupes.
« Comment peut-on envisager de couper l'aide aux personnes qui ont été victimes d'un acte criminel? Ce gouvernement montre décidément un grand déficit de compassion. Après avoir annulé 15 000 places dans les services de garde, coupé dans l'aide aux devoirs et l'aide alimentaire, et remis en cause le régime d'assurance parentale, aujourd'hui, il veut couper dans le soutien aux hommes et aux femmes qui ont subi un traumatisme grave ou un deuil. La ministre de la Justice a refusé de fermer la porte à une réduction des sommes réservées pour les victimes d'actes criminels. Le premier ministre doit s'engager sans équivoque à ce que ces personnes ne soient pas, en plus, victimes de ses compressions », a déclaré Jean-Francois Lisée.
Alexandre Cloutier est surpris de la remise en question de ce programme. « En mai 2013, le gouvernement du Parti Québécois a fait adopter, à l'unanimité, le projet de loi 22, qui bonifiait le régime d'indemnisation. Nous avons entendu les témoignages poignants d'Isabelle Gaston, de Michel Surprenant et de plusieurs autres victimes qui demandaient cette bonification. Pourquoi la remettre en question aujourd'hui? C'est un manque inacceptable de compassion de la part du gouvernement libéral », a‑t‑il conclu.
SOURCE : Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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