Coupes dans les CPE - « Le modèle économique du gouvernement : couper aveuglément dans l'éducation de nos enfants » - Pierre Karl Péladeau
QUÉBEC, le 26 nov. 2015 /CNW Telbec/ - Le chef de l'opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, dénonce les coupes effectuées dans le réseau des services de garde au Québec.
« Le gouvernement libéral n'a aucune limite dans les dommages qu'il est prêt à causer pour réaliser son programme d'austérité. Le programme des centres de la petite enfance a fait du Québec le paradis des familles. Il agit auprès des enfants en bas âge pour augmenter l'intégration et la réussite scolaires, et il a permis à des milliers de femmes d'intégrer le marché du travail. C'est le programme de l'égalité des chances. Or, le gouvernement libéral s'évertue à l'affaiblir. Il a tout fait depuis un an pour favoriser les garderies privées non subventionnées. Et, maintenant, il veut couper 120 millions de dollars en procédant à un nivellement par le bas dans tout le réseau des garderies subventionnées. Le modèle économique du gouvernement, c'est de couper aveuglément dans l'éducation de nos enfants », a déclaré Pierre Karl Péladeau.
« Les coupes annoncées par le gouvernement sont l'équivalent de 2800 postes d'éducatrices qui interviennent tous les jours auprès de nos enfants. C'est 12 % de toutes les éducatrices qui travaillent dans nos centres de la petite enfance, des postes occupés majoritairement par des femmes. C'est une véritable attaque contre la politique familiale. Pourtant, en réponse, le premier ministre a préféré continuer à parler de tout, sauf des coupes dans les services de garde », a-t-il ajouté.
Rappelons que le premier ministre affirmait, lors de son discours d'ouverture : « Nous poursuivrons le développement des services de garde en mettant les familles de classe moyenne ou à bas revenu à l'abri d'un choc tarifaire. »
« Le gouvernement libéral et son premier ministre ne cessent de s'acharner sur les centres de la petite enfance, alors qu'ils se sont fait élire en promettant tout le contraire durant la campagne électorale de 2014. Ils n'en avaient pas dit un seul mot. Selon l'engagement du premier ministre dans son discours d'ouverture, ils devaient plutôt se limiter à indexer les tarifs. Le premier ministre doit renoncer à couper ces 120 millions additionnels dans le réseau des services de garde », a conclu le chef de l'opposition officielle.
SOURCE Cabinet du chef de l'opposition officielle
Bruno-Pierre Cyr, Attaché de presse, Cabinet du chef de l'opposition officielle, 418 643-2743
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