Coupes en éducation - Les libéraux mettent en péril la réussite scolaire des jeunes Montréalais
QUÉBEC, le 28 sept. 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Lac-Saint-Jean et porte-parole du Parti Québécois en matière d'éducation, de recherche et de persévérance scolaire, Alexandre Cloutier, le député de Bourget, Maka Kotto, et le député de Rosemont, Jean-François Lisée, dénoncent les coupes du gouvernement libéral dans les services aux élèves des écoles publiques de Montréal, lesquelles risquent d'affecter directement le taux de diplomation dans la métropole.
« Alors que le gouvernement devrait investir pour favoriser la réussite scolaire - particulièrement dans les écoles publiques de l'est de Montréal, qui affichent un taux de décrochage alarmant -, il sabre les services aux élèves à besoins particuliers. Les libéraux mettent tout en œuvre pour aggraver la situation. Une génération complète de jeunes risque d'être sacrifiée sur l'autel de l'austérité », a indiqué Alexandre Cloutier.
« À la seule Commission scolaire de Montréal, pas moins de 70 postes de professionnels sont abolis cette année. Le rapport de Raymond Chabot Grant Thornton, commandé par le ministère de l'Éducation lui-même, a d'ailleurs clairement affirmé que l'ampleur des coupes du gouvernement ne laisse d'autre choix aux écoles : les services aux élèves seront réduits », a déploré Jean-François Lisée.
Pas moins de 22,5 % des familles avec enfants se trouvent sous le seuil de faible revenu dans la région de Montréal, comparativement à 13,1 % de celles de l'ensemble du Québec, a rappelé le député de Bourget, Maka Kotto. « Les élèves les plus vulnérables sont les premières victimes des coupes en éducation. Le gouvernement est en train d'anéantir les efforts déployés depuis plus d'une décennie pour augmenter le taux de diplomation à Montréal », a-t-il mentionné.
Provocation du premier ministre
Les députés du Parti Québécois ont également dénoncé les propos provocateurs du premier ministre du Québec, qui, cette fin de semaine, a accusé les enseignants qui se mobilisent pour l'avenir de l'école publique de « corporatisme ». « Les parents et les enseignants sont inquiets pour l'avenir de l'éducation au Québec, et avec raison. Qu'y a-t-il de corporatiste à vouloir protéger les services aux élèves et la qualité de l'enseignement, ou à s'opposer à l'augmentation du nombre d'élèves par classe et aux coupes dans les services d'accompagnement aux élèves en difficulté? Les seuls ayant fait preuve de corporatisme, ce week-end, ce sont le premier ministre et le ministre de l'Éducation; rappelons qu'ils ont organisé un forum libéral sur l'éducation à 150 $ le billet, mais qu'ils ont omis d'y inviter les premiers responsables de la réussite scolaire au Québec : les enseignants », a conclu Alexandre Cloutier.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
SOURCE : Antonine Yaccarini, Directrice adjointe aux relations avec les médias, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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